Même enfermé dans un joli boîtier, un ordinateur n’est rien d’autre qu’un assemblage de composants reliés entre eux par d’innombrables pistes et câbles électriques. C’est pour réunir tout ce beau
monde que la carte mère dispose de différents connecteurs.Hormis les supports particuliers pour le processeur et la mémoire vive, on distingue trois types de connecteurs : les interfaces internes (pour les disques et les lecteurs), les connecteurs pour les cartes d’extension et les
prises de service (pour l’alimentation, les commandes de façade, etc.). Tous respectent des normes industrielles, ce qui permet de constituer un ordinateur en assemblant des pièces d’origines différentes.Les branchements sont facilités par la présence de repères et de ‘ détrompeurs ‘, qui permettent d’éviter toute erreur.
Les interfaces IDE
Les interfaces pour brancher les dispositifs de stockage et de lecture sont matérialisées par des petits connecteurs rectangulaires multibroches où viennent s’encastrer les prises femelles situées aux extrémités des nappes de
liaison. En général, on en trouve un réservé au lecteur de disquettes et deux à la norme IDE (Integrated Drive Electronics) destinés aux autres appareils (disques durs, lecteurs et graveurs de CD et de DVD, lecteur Zip,
etc.).Chaque connecteur IDE pouvant gérer deux périphériques au maximum, l’un configuré en maître, l’autre en esclave, on peut ainsi installer jusqu’à quatre appareils (par exemple deux disques durs, un lecteur de DVD et
un graveur) ?” à condition que le boîtier soit prévu pour les recevoir et l’alimentation électrique suffisante. Plusieurs générations d’interfaces IDE se sont succédé, les plus récentes répondant aux doux noms
d’UltraDMA-100 et d’UltraDMA-133, en référence au débit maximum autorisé (respectivement 100 et 133 Mo/s). Vous pouvez tout à fait connecter un disque dur compatible UltraDMA-66 sur une interface UltraDMA-100, mais il ne pourra jamais
dépasser son débit propre.
Les connecteurs d’extension
Les cartes d’extension (carte graphique, carte audio, carte modem, etc.) se montent directement sur la carte mère en s’enfichant dans des connecteurs longitudinaux en plastique (les slots), placés parallèlement les uns aux
autres, en regard des fentes situées à l’arrière du boîtier.On distingue trois types de slots, chacun correspondant à un type de bus de communication : l’AGP (Accelerated Graphic Port), réservé aux cartes graphiques, le PCI (Peripheral Component
Interconnect), utilisable par toutes sortes de cartes (audio, SCSI, réseau, acquisition vidéo, etc.) et l’AMR (Audio Modem Riser), employé par quelques rares cartes modem. Ils se différencient par leur taille
et leur couleur (l’AGP est long et marron ; le PCI, long et beige ; l’AMR, court et marron) et surtout par leurs caractéristiques techniques.Le PCI travaille sur un bus de données de 32 bits, cadencé à 33 MHz, assurant un débit de données de 132 Mo/s, mais ce bus est partagé par toutes les cartes PCI, ce qui pose parfois des problèmes de compatibilité ou de performances.
Plus individualiste, l’AGP fait dialoguer directement la carte graphique avec la mémoire vive et le processeur. Dans sa version de base, il fonctionne sur un bus de 64 bits, cadencé à 66 MHz, pour un débit de 528 Mo/s. Mais ce connecteur a
connu plusieurs évolutions successives (APG 1X, 2X, 4X et 8X), la plus récente offrant un débit de 2 Go/s. La plus répandue reste toutefois l’AGP 4X.Un PC évolutif doit comporter un port AGP (certaines cartes mères intégrant directement un processeur graphique en sont dépourvues) et au moins trois connecteurs PCI ?” mais quatre ou cinq ne sont pas du luxe.
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