Jeudi 24 mars, une quinzaine de nos lecteurs avaient répondu à notre invitation. Ils ont découvert les méthodes utilisées par les ingénieurs de notre laboratoire pour réaliser les tests qui paraîtront dans notre journal. En effet, chaque semaine, une équipe passe au banc d’essai des matériels informatiques et multimédias pour Micro Hebdo.Nos lecteurs, reçus dans nos locaux, ont pu ainsi observer l’équipe d’ingénieurs à l’?”uvre et ont été amenés à manipuler les matériels qui servent aux comparatifs. Cabine de visualisation, colorimètre, mire, oscilloscope, photomètre, le laboratoire possède un équipement destiné à mettre au jour les défauts et qualités des produits testés
Les baladeurs audio vidéo
Les baladeurs audio vidéo en sont encore à leurs débuts. Pour l’heure, ils s’adressent encore aux technophiles qui souhaitent se distraire pendant leur trajet en métro en regardant un film ou le diaporama de leurs dernières vacances. Mais le laboratoire de Micro Hebdo s’est déjà penché sur leur qualité. Sur le baladeur présenté à nos lecteurs, la fluidité de l’image laisse à désirer. Une sonde est placée sur l’écran pour mesurer le temps de réponse. La mesure obtenue fait état de 24 millièmes de seconde, ce qui est très médiocre au regard des 6 à 7 millièmes de seconde obtenus par un bon écran TFT classique.
La fidélité des TV LCD
Pour retrouver chez vous toutes les sensations d’un film vu au cinéma, la taille de l’écran ne suffit pas. Il doit aussi être en mesure d’afficher une large gamme de nuances afin de reproduire le plus fidèlement possible les couleurs du film. Pour mesurer cette gamme sur les TV LCD, le laboratoire utilise un colorimètre. Une sonde dotée d’une ventouse est placée sur l’écran : elle va enregistrer l’étendue de la palette des couleurs. On sait en effet avec précision lesquelles ont été diffusées, grâce à un DVD spécial qui passe en alternance des couleurs. Les données enregistrées sont ensuite transmises à un ordinateur, et synthétisées dans un schéma. Le triangle représente l’aire colorimétrique de l’écran : elle regroupe toutes les nuances que la sonde a vu s’afficher. Autrement dit, plus sa surface est grande, plus l’écran offre une gamme de couleurs variées, gage d’une bonne qualité d’affichage.
Les lecteurs de DVD DivX face aux erreurs
Les personnes qui ont l’habitude de louer des DVD en font souvent l’expérience : des sauts ou des arrêts d’image viennent perturber la lecture du film. A force de passer de main en main, il n’est pas rare en effet que la surface des DVD soit altérée par des rayures. Mais les lecteurs de DVD ne gèrent pas tous aussi bien ces dégradations. Pour mesurer leur aptitude à interpoler les données manquantes, le laboratoire utilise un DVD portant des dégradations calibrées. La première piste est exempte de défaut, mais la qualité va en s’amenuisant au fil des pistes. Sur la trentième piste, l’image est totalement dégradée. Lors des tests, les meilleurs lecteurs de DVD sont parvenus à afficher une image jusqu’à la vingt-sixième piste.
Les impressions sous les feux de la rampe
Les constructeurs d’imprimantes n’hésitent pas à recommander une marque de papier photo censée tirer le meilleur parti de leur matériel. C’est cette dernière qui est utilisée pour réaliser les tirages de tests. Pour obtenir une analyse fine de la qualité des impressions, celles-ci sont placées dans une cabine de visualisation dont la particularité est de reproduire divers éclairages tels que les lampes à incandescence, les néons, la lumière du jour ou bien les ultraviolets. Les visiteurs constatent que, selon les marques, le papier n’a pas la même nuance de pureté de blanc. Certains tirent davantage sur le jaune, une tonalité flatteuse pour l’impression d’un portrait, mais qui nuit à la fidélité des couleurs et au contraste.
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