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- Les adresses qui trompent
- Les grands classiques de l’arnaque
Le spam en boîte
Une adresse de courrier électronique est associée la plupart du temps à une personne précise. C’est donc une cible idéale pour les arnaqueurs. Ils arpentent les forums des sites pour récupérer toute adresse laissée
inconsidérément publique par des internautes. Ils rachètent des fichiers d’adresses revendus par des cybermarchands peu scrupuleux. Ils chargent des logiciels de tester toutes les combinaisons de lettres possibles pour trouver des adresses valides.
Leur seul souci est la masse de courriers à envoyer.
Qu’importe : les cybercriminels utilisent les réseaux d’ordinateurs qu’ils sont parvenus à contrôler pour envoyer leurs courriers par lots de millions. Cet envoi de courriers en masse, faussement personnalisés, s’appelle le
spam. Bien sûr, les messageries, qu’il s’agisse de webmails ou de logiciels de courrier électronique, comme Outlook, disposent de leurs filtres antispam. Mais les professionnels du spam parviennent souvent à trouver des failles et à nous envoyer de
sympathiques courriers nous rappelant nos surcharges pondérales, nos besoins de crédits dans l’heure sans aucune vérification, nos faibles performances sexuelles, etc.
Il n’y a qu’une seule façon de traiter ces courriers, c’est de les écarter systématiquement, sans même les ouvrir. Le simple fait de répondre à l’un d’entre eux n’a qu’une conséquence : signifier à l’envoyeur qu’il y a bien
quelqu’un qui lit le courrier à cette adresse. Et pour un arnaqueur, la seule conclusion à en tirer est d’y envoyer encore plus de spams…
Se faire pêcher
La plus terrible des arnaques consiste à vous dérober vos informations personnelles. La cible prioritaire que les arnaqueurs cherchent à vous soutirer, ce sont vos coordonnées bancaires. Cependant, de simples identifiants et
mots de passe pour un jeu de rôle en ligne peuvent également être leur cible. Pour cela, deux techniques redoutables sont employées, le phishing et le pharming.
Dans le premier cas, l’arnaqueur vous contacte par courriel, en imitant le courrier officiel d’un service auquel vous pouvez être abonné : eBay, le site de votre banque, etc. Le courrier vous demande de vous connecter au
service pour modifier ou confirmer vos identifiants en suivant un lien. Le site auquel vous vous connectez ressemble en tout point au site officiel… avec juste une très légère différence dans l’adresse. Une seule attitude est à adopter :
refuser systématiquement de suivre les liens que comportent de tels courriers. Jamais aucun service bancaire ne vous demandera d’effectuer réellement une telle opération, ni même eBay ou PayPal.Encore plus difficile à repérer, le pharming consiste à vous envoyer vers un site frauduleux, mais dont l’adresse correspond en tout point à celle du site officiel. Ici, ce n’est pas votre crédulité qui est mise à lépreuve,
mais bien les failles techniques, car dans ce cas nous avons affaire à une falsification. Les navigateurs et logiciels de messagerie les plus récents incluent des mécanismes de détection de ces sites, mais ils ne sont pas sûrs à 100 %. Encore
une fois, il est impératif de refuser systématiquement toute sollicitation par courrier électronique cherchant à vous faire modifier des données personnelles sensibles
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