Trackmania Sunrise est indiscutablement le jeu de course d’arcades le plus déjanté jamais créé. Ce deuxième épisode de la série profite d’effets et de graphismes plus soignés, mais s’avère aussi difficile que son
prédécesseur. La précision demandée au joueur exige une bonne dose de pratique, ce qui pimente un peu plus ce jeu hors norme…Trackmania Sunrise propose trois modes de jeu, au volant d’une voiture de sport ou d’un 4×4, sanctionnés par des médailles (or, argent ou bronze) : les modes Courses et Puzzle, déjà présents dans le premier
opus, et le nouveau Plate-forme. En mode Courses, on joue contre d’autres bolides (pilotés par l’ordinateur, ou par d’autres joueurs, en réseau local ou sur Internet) sur un circuit parsemé d’obstacles : sauts vertigineux, virages relevés sans
rambardes de sécurité, loopings interminables. Pour diriger la voiture sur ces parcours acrobatiques, on utilise les quatre touches fléchées du clavier, les volants à retour de force, pas assez réactifs, s’avérant totalement inadaptés. Les
collisions avec les autres véhicules ne sont pas gérées : on peut tout à fait doubler un adversaire en passant au travers ! En revanche, en cas de sortie de route, c’est le crash et il faut recommencer.Original dans son principe et tout aussi réussi, le mode Puzzle se déroule en deux phases. Il s’agit d’abord de construire un circuit reliant le départ à l’arrivée avec des éléments imposés (tunnels, courbes, rampes de saut, etc.).
Puis, il faut le parcourir le plus rapidement possible, mais sans adversaire, pour gagner des médailles et également de l’argent. Ce dernier permettra en effet d’acheter de nouveaux éléments dans le module Editeur, pour créer des circuits toujours
plus complexes et originaux, dignes d’être partagés avec des amis ou distribués sur Internet. Toujours sans adversaire, le mode Plate-forme regroupe des circuits particulièrement retors qu’il vous faut parcourir en un minimum d’essais, et sans
limite de temps. En cas de sortie de route, on recommence alors au point de passage précédent et le compteur d’essais augmente d’un point. Pour obtenir la médaille d’or, le sans-faute est obligatoire. Malheureusement, franchir certains obstacles
exige non seulement une parfaite maîtrise des trajectoires, mais aussi de la chance ; parfois, on s’engage dans un semi-looping qui fait retomber la voiture sur le toit ; or si, après avoir rebondi sur la route, elle n’atterrit pas sur ses
roues… il faudra alors tout recommencer !
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