L’histoire est connue : confortablement installé dans une salle de cinéma, un spectateur enregistre le film qui est diffusé ?” parfois avec la complicité d’un gérant ou d’un salarié de la salle. Quelques heures plus tard, la vidéo se retrouve sur les réseaux peer-to-peer sous forme de fichier DivX.Pour aider l’industrie du cinéma à lutter contre ce type de piratage, Philips a mis au point une technologie, conçue par la filiale Philips Content Identification, appelée CineFence. Elle permet d’ajouter en filigrane, à la bande-son et vidéo d’un film, la date, l’heure et le lieu de diffusion. Invisibles à l’?”il nu, ces informations résistent à toute opération de compression du fichier en VCD, DivX et Mpeg4. Une fois le fichier en circulation, les filigranes incrustés permettent de repérer la salle de projection où a été réalisé lenregistrement, voire de retrouver le pirate. Mais seules les salles équipées de projecteur numérique peuvent recourir à Cine-Fence. Ce qui est encore rare
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