Si certains artistes ne peuvent survivre sans verrouiller leur musique, ce n’est pas le cas des Barenaked Ladies. Selon le site
irma.asso.fr, l’album de ce groupe de pop canadien, proposé en ligne sans DRM, aurait rapporté 970 000 dollars en une semaine ! De quoi faire réfléchir les majors qui, prises à parti par Steve
Jobs (voir l’Oi n?’192, p. 22), envisagent de supprimer les DRM.Mais les verrous numériques résistent. EMI, qui avait annoncé son intention de faire sauter les protections des titres de son catalogue, n’est pas parvenue à trouver un accord avec les vendeurs de musique en ligne ; les
compensations financières réclamées par l’éditeur ont été jugées trop élevées. Autre poche de résistance : celle des opérateurs de téléphonie mobile, qui ont approuvé en masse PlayReady, un nouveau système de DRM proposé par Microsoft. Ce
dispositif permettra d’acheter de la musique en ligne et de la copier sur un PC et plusieurs appareils mobiles déclarés au système. Enfin, trois sociétés de défense des droits d’auteur ont obtenu la fermeture de Blogmusik.net, qui permettait
d’écouter gratuitement des morceaux piochés sur le Web ‘ sans demande d’autorisation auprès des titulaires de droits ‘, selon la Sacem.
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