Caractéristiques (20 %)
Processeur multifonctionComme les lecteurs de DVD et les platines universelles, les passerelles multimédias PC-TV sont équipées d’un processeur multifonction. Ce composant électronique évolué est à la fois chargé de se connecter au PC serveur par Wi-Fi
ou Ethernet, de décoder les différents formats de fichiers (audio, vidéo, photo) et de gérer l’affichage sur le téléviseur. La qualité de décodage et le nombre de formats de fichiers pris en charge dépendent quasi exclusivement de ce circuit, dont
la référence est rarement indiquée sur les fiches techniques. Avant de passer à la caisse, mieux vaut donc se renseigner sur Internet… Connecteurs audio et vidéoToutes les passerelles PC-TV ne sont pas logées à la même enseigne en terme de connectique audio-vidéo. Les plus rustiques se contentent d’une malheureuse prise Péritel pour faire passer l’image et le son, alors qu’il vaut mieux
disposer, pour davantage de souplesse, d’une sortie audio stéréo en RCA et d’une sortie vidéo en S-Vidéo. L’idéal reste de disposer d’un maximum de prises différentes, pour faire face à toutes les situations et récupérer des signaux de bonne
qualité : sorties vidéo en composantes YUV (pour vidéoprojecteur, par exemple), sortie vidéo numérique en DVI, sortie audionumérique en S/PDIF (optique ou coaxial) pour profiter d’un son multicanal avec un amplificateur adapté, etc. Formats pris en chargeLes décodeurs multimédias doivent pouvoir lire un grand nombre de formats de fichiers. En plus des vidéos en MPeg1 et MPeg2 (entre autres les fichiers VOB extraits des DVD), ils doivent savoir gérer les principales déclinaisons
du MPeg4, notamment le DivX (3.11, 4, 5 et 6) et le XviD. Pour l’audio, outre l’indispensable MP3 ?” toujours reconnu ?”, ces décodeurs doivent accepter le format WMA (et notamment le WMA avec DRM, protégé contre la copie), l’Ogg Vorbis
étant moins important car peu répandu. Pour la photo, le JPeg et le Tiff sont incontournables ; le Gif, le BMP et le PNG, plus accessoires. Port USB hôteCertaines passerelles multimédias disposent d’un port USB ‘ hôte ‘ sur lequel on peut brancher un disque dur externe (disposant d’un connecteur USB adapté). Un plus vraiment
pratique, qui permet de lire les fichiers multimédias stockés sur le disque sans avoir à passer par un PC.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratiore ont scrupuleusement relevé toutes les caractéristiques de 8 decodeurs de notre sélection. Pour chaque boîtier, ils ont lancé la lecture d’une série de séquences créées par leurs soins et
compressées dans divers formats (DivX toutes versions, MPeg1, MPeg2 etc.) afin de déterminer les formats vidéo prise en charge. Des testes similaires ont été effectués pour déterminer les formats oudio et d’image acceptés.
Facilité d’installation et de configuration (30 %)
Installation et paramétrageLe boîtier doit pouvoir communiquer avec le logiciel serveur installé sur le PC. Pour cela, il faut tout d’abord connecter le micro et le boîtier en réseau. La facilité de cette opération dépend de la qualité des menus affichés
sur le téléviseur (OSD) et des éventuels assistants disponibles sur l’ordinateur. Les réglages sont toujours plus compliqués à effectuer en Wi-Fi, d’autant qu’il faut alors saisir plusieurs paramètres en utilisant les touches numérotées de la
télécommande comme un clavier de téléphone mobile et entrer le nom du réseau en ‘ mode SMS ‘.Clarté du menu à l’écranCouleurs, polices de caractères utilisées, images, fond : tous les menus s’affichant sur le téléviseur (OSD) ne sont pas égaux. Certains donnent une impression de brouillon et on a même du mal à savoir si l’on est dans la
collection de fichiers audio ou dans celle des vidéos. Certains décodeurs affichent des menus en anglais ou partiellement traduits. Et, souvent, les menus de configuration sont abscons, pour ne pas dire cryptiques. Les tests du laboNos ingénieurs ont apprécié la qualité de la documentation et ont suivi les étapes indiquées pour installer le produit, en notant les incohérences éventuelles. Ils ont également étudié les différents menus de configuration et de
navigation.
Ergonomie et richesse des fonctions (30 %)
Télécommande et logiciel serveurOrgane de commande de la passerelle multimédia, la télécommande doit être soignée. Pour une bonne prise en main, il ne faut pas qu’elle soit trop longue, ni trop plate, ni trop épaisse. Et avec des touches suffisamment grandes,
bien disposées et, surtout, bien différenciées (par leur taille, leur forme) pour que l’on puisse les identifier au toucher, sans les regarder. Par ailleurs, le logiciel serveur, installé sur le PC et chargé de lister les fichiers multimédias
auxquels le décodeur aura accès, doit être simple à utiliser. Et l’on attend de l’ajout et de la suppression de fichiers dans la médiathèque qu’ils soient rapides, ce qui n’est pas toujours le cas. Gestion des imagesCertaines fonctions rendent l’affichage des images beaucoup plus confortable. On appréciera ainsi de pouvoir effectuer des zooms et des rotations sur les photos. La passerelle doit aussi gérer les transitions entre les images et
permettre de lire un fichier audio (une musique de fond) pendant que l’on regarde des photos, pour faire de vrais diaporamas. Gestion des fichiers audioLa plupart des passerelles multimédias permettent de créer des listes de lecture (playlists) à partir du logiciel serveur. Mais certaines n’affichent pas le nom du morceau en cours d’écoute ou ne permettent pas de naviguer dans
les menus pendant la lecture, ce qui est très agaçant. Gestion des vidéosUn lecteur vidéo ?” que ce soit une platine DVD ou une passerelle PC-TV ?” doit offrir une avance rapide pendant la lecture (avec plusieurs vitesses). Certains modèles sont dépourvus de cette fonction, d’autres
n’affichent pas les images pendant l’avance rapide. Attention aussi aux sous-titres des fichiers DivX, qui ne sont pas toujours bien pris en charge. Verrouillage par mot de passeCertaines passerelles disposent d’une fonction de verrouillage parental, avec un mot de passe de type code PIN (comme sur les téléphones). Une fonction pratique pour éviter que des enfants puissent accéder à certains
fichiers. Les tests du laboPour chaque décodeur, l’ergonomie de la télécommande, et la gestion des fonctions audio, photo et vidéo ont été jugées par un jury composé d’ingénieurs et de journalistes.
Performances vidéo (20 %)
Rapport signal/bruit et bande passanteLe rapport signal sur bruit, qui s’exprime en décibels (dB), indique l’impact des parasites générés par les composants électroniques sur le signal vidéo : c’est un bon indicateur de la propreté du signal, et donc de la
qualité d’image. Il doit être au minimum de 48 dB. La qualité d’image dépend aussi de la bande passante du signal, qui indique la plage de fréquences que les circuits laissent passer et qui doit être la plus grande possible. Taux d’occupation du processeurLes processeurs multifonctions intégrés dans les décodeurs ne sont pas tous égaux en terme de décodage. Les plus doués savent décoder tous les types de fichiers audio et vidéo, tandis que d’autres doivent s’appuyer sur le
processeur de l’ordinateur-serveur pour décompresser certains formats de fichiers (principalement en vidéo). Ils monopolisent alors l’ordinateur dans des proportions plus ou moins grandes, ce qui empêche d’utiliser le PC pour d’autres
tâches. Les tests du laboLes mesures vidéo ont été realisées avec des séquences en MPeg2 provenant de DVD et de Rohde & Schwarz. Les sorties vidéo des boîtiers étaient reliées à un oscilloscope pour mesurer le rapport signal/bruit. Pour évaluer le
taux d’occupation du processeur, la lecture d’un fichier vidéo en MPeg4 a été lancée sur les boîtiers et l’occupation du processeur a été lue sur le PC à l’aide de Perfmon (intégré à Windows). Enfin, un jury composé d’ingénieurs et de journalistes a
estimé la qualité de décodage d’un séquence vidéo en MPeg2.
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