Caractéristiques (10 %)
Circuit de décompressionDans tout lecteur de DVD de salon, et particulièrement dans les platines universelles, un composant électronique joue le rôle de cerveau : c’est le circuit de décompression. De nombreuses caractéristiques dépendent de cette
puce, en particulier les formats pris en charge (audio, vidéo, photo) ainsi que la qualité de décodage. Malheureusement, rares sont les constructeurs qui indiquent clairement, sur leurs fiches descriptives ou sur l’emballage de leurs produits, le
type de circuit employé. Avant l’achat, une recherche sur un site spécialisé, comme
forum.surdvd.com, est vivement recommandée afin d’éviter les mauvaises surprises.ConnecteursLa plupart des platines actuelles sont dotées d’une connectique très riche : Péritel, S-Vidéo, composite pour la vidéo, RCA stéréo et prises numériques pour l’audio. On peut ainsi les connecter aisément à la majorité des
écrans et des systèmes de home cinéma. Certains lecteurs sont mêmes équipés d’une prise VGA : pratique pour y relier un écran informatique ! Possesseurs de téléviseurs plats (LCD, plasma) et de vidéoprojecteurs, assurez-vous de la présence
de sorties en composantes YUV, qui délivrent la meilleure qualité d’image.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont examiné les quinze platines de notre sélection et en ont relevé scrupuleusement les caractéristiques : connecteurs audio et vidéo, câbles, accessoires fournis… Chaque modèle a
été ouvert afin de noter la référence du circuit de décompression.
Compatibilité (35 %)
Formats pris en chargeSi les platines compatibles DivX sont dites universelles, c’est parce qu’elles lisent un grand nombre de fichiers multimédias produits sur PC. En plus des vidéos en MPeg1 (VCD) et MPeg2 (SVCD, DVD-vidéo), un lecteur doit pouvoir
gérer plusieurs déclinaisons du MPeg4, le DivX (dans ses différentes versions) et le XviD étant les plus courants. La lecture de fichiers portant l’extension. ogm, relativement rares, est un plus. Pour l’audio, la gestion des fichiers MP3 est
désormais possible sur tous les lecteurs ; la reconnaissance des musiques en WMA ou en Ogg Vorbis est appréciable. Enfin, pour la photo, pas de miracle : rares sont les modèles sachant afficher autre chose que les JPeg.Les tests du laboSur chacune des quinze platines de notre sélection, les ingénieurs de notre laboratoire ont lancé la lecture d’une série de séquences créées par leurs soins et compressées dans divers formats : en DivX 3.11 (avec un débit
vidéo de 1 000 kbit/s), en DivX 5 (avec option GMC ou QPel, à 1 000 et 2 000 kbit/s), ainsi qu’en MPeg1 (VCD) et 2 (SVCD). Ils ont évalué une séquence de test en DivX 6 (actuellement en version bêta), avec trois pistes audio et
trois séries de sous-titres intégrés au fichier : le comportement de la platine a été observé, mais n’a pas fait l’objet d’une notation. Pour l’audio, les ingénieurs ont lu une série de fichiers MP3 à débits constant (CBR) et variable (VBR),
avec un maximum de 320 kbit/s. Pour établir la liste des autres formats reconnus, nos ingénieurs ont eu recours au CD de test disponible sur le site
www.divxtest.com.
Agrément d’utilisation (35 %)
TélécommandeComme avec la plupart des appareils de salon, la télécommande est l’organe de contrôle essentiel d’une platine universelle. Elle ne doit être ni trop longue, ni trop encombrante. Ses touches doivent être d’une taille suffisante
et bien disposées, et les fonctions doivent être identifiables au premier coup d’?”il.Confort de lectureSur les platines DivX, la sélection des fichiers à lire se fait via une interface qui doit être la plus claire et la plus lisible possible. L’affichage des noms complets des fichiers (et pas seulement de quelques caractères) est
appréciable. De plus, l’avance et le retour rapide doivent être réactifs dans les films en DivX et en XviD, avec une reprise immédiate de la lecture après la recherche. De nombreuses platines utilisent encore un système d’avance par saut d’image
souvent pénible…Les tests du laboNos ingénieurs ont apprécié l’ergonomie de la télécommande (taille, sérigraphie, identification des fonctions) ainsi que certaines fonctions en cours de lecture : avance rapide, navigation dans les fichiers audio… La
facilité de mise à jour du firmware a été testée, sans être notée. La documentation a été aussi évaluée.
Qualité vidéo et audio (20 %)
ImageLes lecteurs universels doivent pouvoir fournir une image de qualité afin de restituer au mieux les flux MPeg2 présents sur les DVD-vidéo. Certaines mesures permettent de se faire une idée de la qualité d’un modèle quand on ne
peut pas apprécier son rendu sur un écran. Notamment le rapport signal sur bruit vidéo, qui mesure l’impact sur un signal vidéo des parasites générés par les composants électroniques d’un lecteur. Préférez les appareils dont le rapport signal/bruit
est élevé (46 à 48 dB, le maximum théorique étant de 60 dB), signe que les composants sont de meilleure qualité.Correction des erreursL’aptitude à lire des disques rayés ou abîmés n’est jamais mise en avant par les constructeurs. Seuls des tests, comme ceux réalisés par notre laboratoire, permettent d’évaluer ce que les platines peuvent supporter. Si vous
louez régulièrement des DVD ou si vos enfants prennent peu soin des CD et des DVD, tenez compte de cette mesure.SonComme pour l’image, plusieurs mesures sont à prendre en compte. Particulièrement le rapport signal sur bruit audio, similaire à la mesure faite en vidéo ; plus il est élevé (au-delà de 80 dB), meilleur sera le lecteur. La
bande passante audio permet de déterminer le spectre de fréquences reproduites : elle doit être le plus large possible, pour couvrir le spectre de l’oreille humaine, qui s’étend de 20 à 20 000 Hz.Les tests du laboLes mesures vidéo ont été réalisées avec des séquences en MPeg2, afin d’obtenir la meilleure qualité d’image. En reliant chaque lecteur à un oscilloscope et en lisant des séquences des DVD de test Rohde &Schwarz, nos
ingénieurs ont pu mesurer le rapport signal/bruit audio et vidéo, ainsi que le décalage entre l’image et le son. Pour la bande passante vidéo, nos ingénieurs ont lancé une séquence comportant cinq séries de lignes de plus en plus fines et ont mesuré
à l’oscilloscope l’atténuation (c’est-à-dire la perte de qualité) sur chacune de ces séries. La capacité de correction des erreurs a été évaluée en lisant un DVD dont la couche réfléchissante est altérée (un triangle fin, dont le sommet est situé
près du centre du disque, y a été découpé) : le nombre de séquences lues sur les 30 que comporte le disque a été relevé. Enfin, un jury d’ingénieurs et de journalistes a évalué la qualité de décodage d’une séquence vidéo en MPeg2 et d’une image
détaillée ; des effets de flou et de moiré peuvent être générés sur les lecteurs les plus faibles.
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