Caractéristiques (15 %)CapacitéLes baladeurs à minidisque dur offrent une capacité de stockage allant de 1,5 à 6 Go selon les modèles. Comme 1 Go équivaut à…
Caractéristiques (15 %)
CapacitéLes baladeurs à minidisque dur offrent une capacité de stockage allant de 1,5 à 6 Go selon les modèles. Comme 1 Go équivaut à 17 heures de musique au format MP3 à 128 Kbit/s, ils peuvent ainsi emmagasiner entre une vingtaine et une centaine d’albums complets, ce qui suffit à la plupart des usages, que ce soit pour voyager ou pour sonoriser une soirée. Et comme ils peuvent aussi stocker des documents bureautiques et des photos, on peut utiliser la place restante.Dimensions et poidsAvec un poids allant de 76 à 107 g, les baladeurs à minidisque dur sont vraiment légers. Et leurs dimensions sont modestes : ils se glissent tous facilement dans une poche de veste ou de pantalon, comme un téléphone mobile.EcranCompacité oblige, les baladeurs à minidisque dur sont équipés d’un écran LCD de petite taille, les mieux lotis devant se contenter d’une surface d’affichage de 3,4 x 2,6 cm. Les modèles dotés d’un écran couleur offrent un surcroît de lisibilité par rapport au monochrome.Formats lus et gestion des droits numériquesTous les baladeurs lisent les fichiers musicaux au format MP3. Et pratiquement tous peuvent lire les WMA (Windows Media Audio), un format largement répandu sur les sites de téléchargement légaux de musique (Fnac Music, Virgin Mega, etc.). En achetant de la musique sur ces plates-formes de distribution, il faut bien vérifier, sur le site du constructeur ou sur l’emballage, que son appareil est compatible avec les systèmes de gestion des droits numériques (DRM) en vigueur sur ces sites. Le plus répandu, le format WMA protégé contre la copie, est souvent appelé WMA DRM. Avec son iPod, Apple fait cavalier seul en ne proposant pas le WMA DRM, mais son format propriétaire AAC, ce qui contraint les utilisateurs d’iPod à acheter leur musique sur un seul site : l’iTunes Music Store. Sympathique, la compatibilité avec le format Ogg Vorbis reste toutefois anecdotique.Modes de lecture et de programmationLes baladeurs n’offrent pas tous les mêmes modes de lecture. Certains permettent de réaliser des listes de lecture (playlists) en cours d’écoute, d’autres ne font que lire les listes créées sur l’ordinateur, et les plus rustiques ne gèrent aucune liste. A vérifier avant d’acheter, tout comme la présence de fonctions de répétition (d’un titre ou d’un album) ou d’un mode ‘ resume ‘ de reprise de lecture à la dernière musique lue, heureusement très répandu.Dictaphone/Radio FM/Encodage MP3En plus de lire les fichiers musicaux, de plus en plus de baladeurs intègrent une radio FM et un dictaphone. La radio est intéressante pour compléter les milliers de musiques déjà présentes sur le disque dur du baladeur et aussi pour s’informer. Tous les baladeurs possédant une radio peuvent sauvegarder des émissions. La fonction dictaphone sera utile aux étudiants pour enregistrer leurs cours ou des mémos vocaux. Les modèles équipés d’une entrée audio sont capables d’enregistrer n’importe quelle source audio et l’encoder directement en MP3 : très pratique pour numériser des vinyles ou des cassettes audio.Batterie et alimentation secteurLes baladeurs dotés d’une batterie amovible sont à privilégier : en cas de panne, la batterie est plus facile et moins coûteuse à changer… même s’il faut parfois passer par le service technique du constructeur. A surveiller également, la présence en standard d’un adaptateur secteur plutôt qu’en option, bien utile en cas de déchargement inopiné. En effet, certains baladeurs se rechargent uniquement depuis le port USB d’un micro, ce qui s’avère contraignant surtout lorsque l’on voyage.Les tests du laboLes ingénieurs de notre laboratoire ont examiné attentivement les différents appareils de notre sélection en effectuant un relevé scrupuleux de leurs caractéristiques. La compatibilité avec les formats audio a été évaluée en lisant des musiques dans divers formats (MP3, WMA, Ogg Vorbis, etc.), en notant le comportement des baladeurs quand ils étaient confrontés à des fichiers musicaux avec gestion des droits numériques (WMA et AAC).
Qualité audio (40 %)
Niveau sonore maximalLe niveau de sortie électrique en sortie audio mesuré en mV (millivolts) donne une bonne idée du niveau sonore maximal disponible avec un casque (qui s’exprime en dBA). Ce niveau varie selon les caractéristiques du casque utilisé avec l’appareil (son impédance électrique). Attention toutefois car, avec l’exemplaire fourni, bon nombre de baladeurs dépassent allégrement les 100 dBA, le seuil maximal autorisé par la législation française, ce qui peut entraîner des dégâts irréversibles pour l’audition…Bande passanteLa bande passante d’un appareil audio définit la plage de fréquences reproductibles : elle doit être la plus étendue possible, de 20 Hz à 20 kHz, pour couvrir tout le spectre humain. Et elle doit surtout être très régulière : à défaut, certaines fréquences sont accentuées ou au contraire atténuées, ce qui nuit à la fidélité de la restitution sonore.Les tests du laboLa qualité sonore de chaque appareil a fait l’objet de mesures et d’appréciations de la part d’un jury d’auditeurs. Afin de déterminer le niveau sonore maximal, la bande passante et le rapport signal/bruit, nos ingénieurs ont placé les écouteurs fournis sur les oreilles d’une tête de mannequin renfermant des micros possédant les caractéristiques de l’oreille humaine. Les mesures ont été effectuées sur un oscilloscope. Ensuite, un jury composé de journalistes et d’ingénieurs a évalué la qualité sonore de chaque baladeur (volume maximum, rendu des médiums et des graves, etc. ) avec les oreillettes fournies et un casque de référence (un modèle HQ-1300 Creative).
Facilité et confort d’usage (25 %)
Ergonomie des commandesLa facilité de prise en main est l’un des critères les plus importants pour un baladeur audio. L’appareil doit se piloter d’une main et même d’un doigt, les touches doivent être idéalement placées et facilement accessibles, même sans regarder l’écran (quand le baladeur est au fond d’une poche ou d’un sac). Les boutons, pavé directionnel et autres joysticks servant à la navigation dans les menus doivent être ‘ francs ‘ et réactifs.Richesse des informations affichéesL’écran d’un baladeur doit, au minimum, afficher le titre du morceau, le nom de l’album et le nom de l’artiste ; des informations indispensables pour s’y retrouver parmi les centaines de morceaux stockés sur le disque dur. Les autres informations (temps écoulé, fréquence d’échantillonnage, genre musical, etc. ) sont plus anecdotiques, contrairement au volume sonore et au niveau des batteries, vraiment utiles au quotidien.AutonomieUn baladeur audio doit pouvoir offrir au moins 10 heures d’autonomie en lecture continue avant d’être rechargé. Un modèle dépasse même les 20 heures.Les tests du laboiNos ingénieurs ont jugé l’ergonomie des commandes en suivant deux scénarios prédéfinis, l’un simulant une exploitation basique (lecture et navigation dans un album, et réglage du volume), l’autre une utilisation plus avancée des fonctions avec la création d’une liste de lecture et le réglage du rendu sonore (basses-aigus ou égaliseurs). L’autonomie a été mesurée, après recharge de la batterie, avec une lecture des morceaux en continu, en mode aléatoire, et un volume sonore calibré sur 100 dBA.
Utilisation avec l’ordinateur (20 %)
Facilité d’encodage avec le logiciel fourniLa plupart des baladeurs sont livrés avec un logiciel plus ou moins simple d’emploi servant à extraire les pistes d’un CD-audio et à les encoder dans un format compatible (MP3, WMA ou AAC). A défaut, il faut utiliser un programme d’extraction et d’encodage comme Windows Media Player.Transferts avec un ordinateurLes échanges de fichiers entre un baladeur et un ordinateur s’effectuent de diverses manières. La plupart des modèles autorisent le copier-coller depuis le Bureau ou l’Explorateur de Windows, par exemple, d’autres imposent de passer par un logiciel (toujours fourni), notamment pour les fichiers musicaux protégés avec un système de DRM. Cette méthode est plus pratique, en particulier pour la création des listes de lecture (playlists), mais elle est souvent contraignante (il est parfois impossible de transférer des morceaux du baladeur vers l’ordinateur pour éviter les problèmes de copies illégales). Attention aussi à la vitesse de transfert (toujours inférieure au débit maximum de l’interface USB 2.0), qui peut rendre le remplissage du baladeur très long ; certains modèles sont trois fois plus lents que d’autres !Les tests du laboLa facilité d’utilisation avec l’ordinateur a été évaluée en branchant chaque baladeur au port USB d’un PC Athlon à 1,2 GHz. Les ingénieurs ont apprécié l’ergonomie du logiciel d’encodage quand il était fourni. Ensuite, ils ont mesuré le temps de transfert d’un album complet de 16 titres encodés en WMA (à 128 kbit/s), représentant 69,7 Mo entre le micro et le baladeur.
