Caractéristiques (25 %)
Compatibilité avec les standards vidéoPour numériser une vidéo analogique, il faut que le boîtier soit capable d’interpréter le standard dans lequel elle a été enregistrée. On trouve trois standards différents : Pal, Secam et NTSC. En Europe, le Pal est le plus
utilisé, à la fois par les caméscopes et les films du commerce sur cassette VHS. Tous les boîtiers sont capables de récupérer des vidéos en Pal depuis un magnétoscope ou un caméscope. Le Secam est le standard de diffusion des chaînes de télé
françaises : tous les boîtiers ne sont pas capables de l’interpréter. Un point donc à vérifier si l’on souhaite récupérer des émissions télévisées enregistrées à partir d’un magnétoscope ou de vieilles cassettes VHS Secam. Enfin, la
compatibilité d’un boîtier avec le NTSC est utile uniquement si l’on envisage de récupérer aussi des vidéos en provenance des Etats-Unis ou du Japon, où ce troisième standard est en vigueur.ConnecteursUn boîtier d’acquisition doit disposer d’une entrée vidéo et audio pour récupérer une vidéo à partir d’un magnétoscope ou d’un caméscope. Tous les modèles actuels sont dotés d’une prise Composite et S-Vidéo pour la vidéo
analogique, et RCA ou Mini-jack pour le son. Certains sont capables en plus de récupérer une vidéo depuis un caméscope numérique grâce à la présence d’une prise DV, utile quand il n’y a pas de prise FireWire disponible sur le micro. On trouve, par
ailleurs, des modèles dotés aussi de sorties analogiques vidéo (Composite et S-Vidéo) et audio (RCA ou Mini-jack). Dans ce cas, ils permettent de transférer un montage vidéo du disque dur du micro vers un magnétoscope pour l’enregistrer sur une
cassette VHS. Ces sorties vidéo/audio servent également à relier le boîtier à un téléviseur pour regarder une vidéo enregistrée sur le disque dur du micro quand ce dernier n’a pas de sortie TV disponible. Enfin, une sortie audio Mini-jack et RCA
s’avèrent pratiques pour brancher un casque et des enceintes.CâblesCertains boîtiers d’acquisition vidéo sont fournis sans câble vidéo, ni câble audio. Dans ce cas, les différents câbles (S-Vidéo, Composite, RCA) peuvent être achetés séparément pour quelques euros. Il faut alors juste penser à
prendre la longueur adaptée à son installation.Encodage logiciel et matérielAvec certains boîtiers, l’encodage est pris en charge par une puce interne dédiée et pilotée par le logiciel d’acquisition installé sur le micro. Dans ce cas, le processeur du PC n’est pas très sollicité. Pour convertir en MPeg1
(VCD) avec une définition de 352 x 288 points ou en DV avec une définition de 720 x 576points, il faut au minimum un processeur cadencé à 500 MHz ; en MPeg2 avec une définition de 352 x 576 points (SVCD) et
720 x 576 points (DVD), la fréquence du processeur doit être supérieure respectivement à 1 et 1,5 GHz ; en MPeg4 et WMV avec une définition de 720 x 576 points, il faut au moins un processeur cadencé à 2,5 GHz.
Quand le boîtier n’est pas équipé d’une telle puce d’encodage, le logiciel d’acquisition se charge alors de la remplacer. Dans ce cas, c’est au processeur de l’ordinateur que reviennent les différents calculs de compression, qui sont assez gourmands
en ressource. Un processeur cadencé à au moins 3 GHz n’est alors pas un luxe pour, notamment, travailler en MPeg2 (DVD) dans de bonnes conditions.Les tests du laboLes ingénieurs ont vérifié les standards vidéo pris en charge par les boîtiers, le mode d’encodage, ainsi que et les prises d’entrée et de sortie et le type de câble fournis pour chaque boîtier.
Performances (50 %)
Occupation du processeurCette donnée est conditionnée par le type d’encodage. En encodage logiciel MPeg2, par exemple, le taux d’occupation des meilleurs boîtiers reliés à un Pentium à 2,8 GHz avoisine 77 %. En encodage MPeg2 matériel, il est
de 26 %. En MPeg1, ce même taux est moindre car ce format de compression est moins exigeant : 11 % en encodage matériel et 34 % en encodage logiciel.Qualité de l’acquisitionLa qualité de l’acquisition est liée, en partie au taux d’occupation du processeur du micro. Au-delà de 80 %, les risques de blocages et de dégradation de la qualité des images sont plus élevés. Il faut donc que
l’ordinateur auquel est relié le boîtier soit suffisamment puissant pour ne pas dépasser cette limite. La qualité de la numérisation dépend aussi du format de compression choisi. En général, on utilise le MPeg1 ou le MPeg2, deux formats compatibles
avec les platines DVD de salon. La qualité en MPeg2, comparable à celle d’un DVD-vidéo, est bien meilleure qu’en MPeg1.Qualité du tunerLa réception des programmes hertziens depuis le tuner intégré au boîtier d’acquisition est en général de bonne qualité sauf si l’on se trouve dans une zone difficile (montagne, vallée encaissée, etc. ). Certains tuners sont plus
sensibles que d’autres. On trouve des boîtiers livrés avec une petite antenne TV externe, pratique en déplacement.Les tests du laboPour réaliser leurs tests d’acquisition, les ingénieurs de notre laboratoire ont relié tous les boîtiers d’une part au port USB 2.0 d’un PC équipé d’un Pentium 4 à 2,8 GHz et de 512 Mo de mémoire vive et d’autre part à
la sortie S-Vidéo d’un lecteur de DVD. Ils ont utilisé un DVD-vidéo de test professionnel édité par Rohde & Schwarz et ont choisi une séquence très exigeante lors de la compression tant en termes de détails que de mouvements de caméra (zoom,
travelling). L’acquisition d’une durée de 1 minute et 7 secondes s’est faite en MPeg1 (VCD) avec un débit (ou bitrate) de 1 150 Kbit/s et en MPeg2 (DVD) avec un débit de 4 000 et 8 000 Kbit/s ou proche de ces valeurs. Pour
obtenir le taux moyen d’occupation en MPeg1 et MPeg2, ils ont utilisé le logiciel CPU Usage Logger 1.4. 2.0. Ensuite, nos ingénieurs ont relié un générateur de mire à l’entrée composite des boîtiers. L’acquisition s’est faite en MPeg2 à
6 000 Kbit/s ?” exception faite pour le seul boîtier qui encode uniquement en MPeg1. Les séquences enregistrées ont été analysées en utilisant le logiciel Matlab 7.1 R14 SP2 de la société The MathWork. La bande passante du signal
vidéo (analysée par bande de fréquence) a été notée. Un jury a noté la qualité de la séquence de test numérisée affichée selon une définition de 720 x 576 points. La qualité de l’acquisition tient compte de ces deux notes. Les ingénieurs
ont également mesuré la sensibilité, et la bande passante, du tuner TV intégré à certains boîtiers. Pour ces deux mesures, ils ont utilisé un générateur de mire et le logiciel Matlab 7.1 R14 SP2 de la société The MathWork. La première indique la
capacité du tuner TV à recevoir des signaux faibles ou dégradés. La seconde renseigne sur la propreté de l’image affichée à l’écran.
Facilité d’installation et confort d’utilisation (15 %)
Mode d’alimentationPour être alimentés en courant, les boîtiers d’acquisition vidéo ne disposent pas tous d’un adaptateur secteur. Certains tirent leur énergie directement du port USB d’un micro auquel ils sont reliés. Ils sont ainsi moins
contraignants à brancher et peuvent plus facilement être déplacés pour fonctionner depuis un PC portable.TélécommandeLes boîtiers avec tuner TV sont fournis avec une télécommande infrarouge, pratique pour changer de chaîne ou régler le volume sans passer par les touches du clavier du micro. Un récepteur infrarouge est intégré le plus souvent
au boîtier pour piloter la télé. Il peut aussi être externe. Le cas échéant, il faut disposer d’un port USB pour le relier au micro.Les tests du laboLes ingénieurs ont apprécié la facilité d’installation du pilote de chaque boîtier. Ils ont ensuite noté le mode d’alimentation des modèles. Ils ont attribué une note d’ergonomie à la télécommande fournie avec les boîtiers avec
tuner TV. La qualité de la documentation a aussi été évaluée en tenant compte de la clarté des explications, des schémas de montage et de la langue utilisée.
Logiciels (10 %)
Certains boîtiers sont livrés avec le strict minimum : un logiciel d’acquisition et un autre pour regarder et enregistrer la télé lorsque qu’ils sont dotés d’un tuner TV. Les plus richement dotés permettent de réaliser ses
propres montages (avec menus et titres) et de les graver sur un support vierge pour concevoir, selon les besoins, des VCD, des SVCD, des DVD-vidéo.Les tests du laboLes logiciels d’acquisition et de montage ont été notés selon la richesse de leurs fonctions. Les logiciels télé ont en plus été jugés en fonction de leur facilité d’utilisation (clarté de menus, modes programmation, etc.
).
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