L’objectifPrincipal atout des appareils de type bridge, l’amplitude du zoom optique s’exprime en ‘ équivalent 24 x 36 ‘, par un couple de nombres (28-200 mm,…
L’objectif Principal atout des appareils de type bridge, l’amplitude du zoom optique s’exprime en ‘ équivalent 24 x 36 ‘ , par un couple de nombres (28-200 mm, 35-350 mm, etc.). Le premier correspond à la focale la plus courte, pour prendre des photos en plan large (grand-angle) sans recul : 28 mm est l’idéal pour les paysages, les portraits de groupe. Le second nombre désigne la focale la plus longue, donc le grossissement maximum en mode téléobjectif. Le rapport entre ces deux nombres donne le taux en x du zoom (7x, 10x). Pour réussir des photos avec un fort grossissement, l’objectif doit avoir une grande ouverture, exprimée par des ‘ f ‘ dans une valeur la plus petite possible. Pour réduire les risques de flou, il faut disposer d’un système de stabilisation d’image, optique ou par déplacement du capteur, réservé aux modèles haut de gamme.
Le capteur Le capteur influe très largement sur la qualité des photos. Le nombre d’éléments photosensibles qui le composent détermine le nombre de points formant l’image. Plus il est élevé, plus l’image est détaillée. Mais la qualité des photos est aussi liée à l’optique. Une définition élevée offre surtout une plus grande souplesse pour le recadrage et le tirage sur papier. Une photo prise avec un appareil de 3 ou 4 mégapixels peut être tirée au format A4 sans agrandissement, donc sans perte de qualité. Les définitions supérieures (5, 6 ou 8 mégapixels) permettent de recadrer précisément une image pour n’en conserver qu’un détail et la tirer dans une qualité convenable et un format réduit.
La prise en main Comportant de nombreux boutons, chacun affecté à un nombre limité de fonctions, les bridges sont faciles à régler (à condition d’être droitier). Mais tous les modèles ne sont pas aussi agréables à manier. Pour la pratique de la macrophotographie ou de la photo sportive, domaines où la précision de la mise au point et la rapidité sont indispensables, mieux vaut opter pour un modèle doté d’un zoom à commande manuelle, que l’on actionne via une bague entourant l’objectif. Les modèles qui disposent d’un écran (ou d’un objectif) orientable sont plus pratiques pour cadrer dans les situations de prise de vue difficile. Un grand écran (au moins 4,5 cm de diagonale) apporte un supplément de confort, notamment pour contrôler la photo après la prise de vue.
Les fonctions avancées Les bridges proposent de nombreuses fonctions avancées, destinées aux photographes avertis (mode bracketing pour une variation automatique de l’exposition sur une suite de photos, contrôle de l’histogramme d’exposition, etc.). Les meilleurs savent enregistrer des réglages personnalisés (balance des blancs, exposition, définition…) accessibles par un bouton dédié. Pratique quand on travaille souvent dans les mêmes conditions de lumière. Une griffe pour flash externe arrange le portrait, (extérieur ou en studio). Les appareils dotés d’un mode vidéo avec au moins une définition de 640 x 480 points à 30 images/s, permettent de filmer dans une qualité similaire à celle des caméscopes analogiques.
Les méthodes de tests Pour juger de la précision de chaque appareil, les ingénieurs de notre laboratoire ont utilisé une mire Iso. Chaque appareil était posé sur un pied à 1,50 mètre de la mire. Les prises de vue ont été effectuées en éclairage artificiel de type ‘ lumière du jour ‘ .
Nos ingénieurs ont photographié une mire Greta- McBeth sous un éclairage artificiel de type ‘ lumière du jour ‘ . Ils ont effectué la mesure des couleurs à l’aide de Photoshop et comparé les résultats avec les valeurs de référence fournies par le fabricant de la mire.
Pour mesurer la distorsion et le vignettage, une mire développée par DxO a été photographiée à la plus courte focale (environ 1,50 mètre) et à 3 mètres, en utilisant la plus grande ouverture et la plus petite. Les images ont ensuite été analysées à l’aide du logiciel DxO Analyzer.
Nos ingénieurs ont photographié une mire de cadrage propre au laboratoire en sensibilité minimale, puis à 400 Iso (pour simuler une prise de vue par temps très couvert ou en intérieur, sans flash). Le logiciel MatLab de Mathworks a déterminé un indice de bruit pour chaque appareil.
La qualité du viseur électronique de chaque appareil, ainsi que celle de son écran LCD ont été évaluées. Puis, le temps de réaction de chaque appareil, surtout le temps d’attente (latence) au moment de la mise au point, a été mesuré au déclenchement et entre deux photos.
Un jury d’ingénieurs et de journalistes a noté la qualité des photos prises en mode automatique et imprimées sur une jet d’encre professionnelle (une Stylus Pro 7600 d’Epson).
Le meilleur : Dimage A2 – Konica-Minolta Classé premier à l’issue des tests de notre laboratoire, le Dimage A2 est un appareil particulièrement agréable à utiliser, notamment grâce à sa bague de commande de zoom manuelle, qui offre une précision et une réactivité incomparables. Il dispose d’un viseur électronique extrêmement précis et fluide. Tout aussi remarquable, son écran LCD de 4,57 cm orientable permet de contrôler le cadrage, y compris quand on tient l’appareil contre son ventre ou à bout de bras. Son ingénieux système de stabilisation (qui joue directement sur le capteur) se révèle très efficace pour photographier ‘ à main levée ‘ , par faible luminosité et avec un fort grossissement. Avec une focale grand-angle, son zoom de 28-200 mm (7x) convient parfaitement à la photo de paysage. Grâce à son capteur de 8 mégapixels, ce modèle s’avère très précis, avec une qualité d’images satisfaisante. Il est relativement vif : sa mise en route ne prend que 2,8 secondes, et le temps de latence à la mise au point demande tout juste 0,23 seconde. Seul le Dimage Z3, toujours chez Konica-Minolta fait mieux, avec 0,21 seconde.
Points forts
Zoom grand-angle à commande manuelle Ecran orientable Stabilisateur d’images
Points faibles
Rien
Prix
999 euros
Grand zoom à petit prix : Finepix S5500 – FujiFilm Ala fois léger et peu encombrant, ce modèle de FujiFilm se distingue par son bon rapport équipement/prix. Doté d’un capteur de 4 mégapixels, l’appareil offre une qualité d’image honorable avec un bon respect des couleurs. Dommage que son zoom motorisé de 37-370 mm (10x) ne soit pas encore stabilisé…
Points forts
Peu de bruit numérique Faible vignetage Latence entre deux photos
Points faibles
Taille de l’écran Pas de griffe pour flash
Prix
449 euros
Des arguments de poids : DSC-F828 – Sony La prise en main du DSC-F828 est très sûre et agréable. Normal : ce modèle massif pèse 900 grammes, soit 210 grammes de plus que le deuxième plus lourd modèle de notre sélection ! Son ergonomie est tout aussi remarquable : l’objectif s’oriente verticalement pour permettre la prise de vue dans des conditions difficiles ou pour ‘ voler des images ‘ . Dommage que son zoom grand angle (28-200 mm), extrêmement lumineux, ne soit pas stabilisé. Une véritable lacune compte tenu du prix. Toutefois, la qualité des images est satisfaisante malgré un manque de fidélité des couleurs.
Points forts
Objectif orientable Zoom grand-angle à commande manuelle
Points faibles
Rendu des couleurs
Prix
1 099 euros
Rafales illimitées : Finecam M410R – Kyocera Bien qu’il compte parmi les modèles les moins chers de notre sélection, ce modèle convient parfaitement à la photo d’action, grâce à son mode rafale qui permet de prendre jusqu’à 3 images par seconde jusqu’au remplissage complet de la carte mémoire. Un record ! Avec son zoom motorisé d’amplitude 37-370 mm (10x), ce modèle s’avère peu adapté à la photo de paysage en raison d’une focale minimale trop longue. Autre réserve, sa qualité photo est celle qui a été la moins appréciée par notre jury.
Points forts
Mode rafale rapide et illimité Latence entre deux photos
Points faibles
Bruit numérique Pas de griffe pour flash
Prix
449 euros
Tout en finesse : Coolpix 8800 – Nikon Parmi les quatre bridges avec capteur de 8 mégapixels, c’est l’appareil qui offre le zoom le plus ample : un modèle 35-350 mm (soit 10x) qui, en plus, est stabilisé optiquement pour absorber les vibrations et éviter les ‘ flous de bougé ‘ . Un excellent choix si l’on préfère avoir un téléobjectif puissant plutôt qu’une focale grand angle. On regrette juste que la commande de zoom soit motorisée et pas manuelle, comme sur le Dimage A2. Pour le reste, le Coolpix 8800 s’avère excellent à tout point de vue. En seconde position dans notre classement global, il se distingue, entre autres, par une excellente prise en main et une grande facilité d’accès aux réglages. Son viseur électronique et son petit écran LCD sont les meilleurs de notre comparatif. Et, en dépit d’une légère distorsion à courte focale, sa qualité d’image est bonne.
Points forts
Stabilisateur d’images Ecran orientable
Points faibles
Taille de l’écran Distorsion à courte focale
Prix
1 099 euros
D’un extrême à l’autre : Photosmart 945 – HP Vendu à prix très attractif (moins de 400 euros !), ce modèle est celui qui respecte le mieux les couleurs. Mais, malgré son capteur 5 mégapixels, il arrive en queue de peloton en terme de précision d’image. Et ses fonctions avancées sont décevantes : il ne possède ni mode Program, ni mode Manuel…
Points forts
Fidélité des couleurs Faible vignetage Prix
Points faibles
Précision des images Pauvreté des fonctions avancées Pas de griffe pour flash
Prix
399 euros
Privé de paysages : Easyshare DX7590 – Kodak Bien qu’il reproduise fidèlement les couleurs, ce modèle a obtenu la dernière place non seulement en raison de son manque de précision, mais aussi de ses images entachées de bruit numérique. Rien de catastrophique cependant, dans l’absolu. En fait, le DX7590 pâtit surtout de son zoom 38-380 mm (10x), sa focale la plus courte étant beaucoup trop importante pour réaliser, sans recul, des photos d’intérieur ou de paysage.
Points forts
Fidélité des couleurs
Points faibles
Précision des images Bruit numérique Pas de griffe pour flash
Prix
499 euros
Sujets figés : PowerShot S1 IS PowerPlus – Canon Malgré un capteur de seulement 3,2 mégapixels, le PowerShot S1 IS surpasse en qualité d’image des modèles à 4 ou 5 mégapixels ! Une prouesse qui s’explique par un parfait couplage entre l’optique et le capteur. Bénéficiant d’un puissant zoom motorisé 37-370 mm (10x) stabilisé optiquement, ce PowerShot convient tout à fait pour saisir les plus fins détails sur des objets éloignés. Mais sa focale courte est trop importante pour faire de la photo de paysage. Et, surtout, ce modèle n’est pas adapté à la photo d’action. En effet, durant la mise au point (qui demande quand même plus d’une demi-seconde), l’image se fige aussi bien à l’écran que dans le viseur, ce qui interdit le suivi d’un sujet en mouvement. Un défaut ennuyeux, inhérent aux modèles Canon, puisque le PowerShot Pro 1 en souffre également.
Points forts
Stabilisateur d’images Fidélité des couleurs Ecran orientable
Points faibles
Taille de l’écran Image figée pendant la mise au point Temps de mise en route Bruit numérique Pas de griffe pour flash
Prix
549 euros
Talents gâchés : PowerShot Pro 1 – Canon Il avait tout pour devenir une star, le PowerShot Pro 1, avec pour atout majeur son optique : un 28-200 mm de série L, la plus haute qualité chez le fabricant. De fait, la précision et le piqué des images sont vraiment exceptionnels. Le jury a classé ce Canon premier pour la qualité de la photo, loin devant ses rivaux. Mais pourquoi avoir équipé ce superbe objectif d’une commande de zoom motorisé par bague plutôt que d’un zoom manuel, comme sur le Dimage A2 ou le DSC-F828 ? Le résultat est déplorable ! Manquant de précision, le moteur n’est absolument pas pratique à man?”uvrer. Autre problème, la latence à la mise au point est de 1,05 seconde, ce qui est parfaitement incompatible avec la photo d’action, d’autant que l’image du viseur est figée durant ce temps. Enfin, pour noircir un peu plus le tableau, précisons qu’il faut patienter près d’une seconde entre deux photos, contre 0,35 seconde pour le Dimage A2. Quelle déception !
Points forts
Zoom grand-angle Ecran orientable
Points faibles
Latence à la mise au point Manque de précision de la commande de zoom Image figée pendant la mise au point
Prix
1 099 euros
Trop lent ! : Camedia C-770 Ultra – Olympus Olympus a réussi le tour de force de rendre ce modèle très compact, malgré la grande amplitude de son zoom 38-380 mm (10x). Seul ennui : il lui faut près de neuf secondes pour se déployer à l’allumage, alors que les autres modèles le font en trois à six secondes de moins ! Un défaut que ne parviennent pas à compenser une grande richesse de fonctions et la possibilité d’enregistrer quatre modes de prise de vue personnalisés…
Points forts
Richesse des fonctions avancées Compacité
Points faibles
Temps de mise en route
Prix
599 euros
Paré pour l’action : Dimage Z3 – Konica-Minolta Son design séduit ou révulse, mais le Dimage Z3 ne laisse personne indifférent ! Sa finition un peu approximative donne une impression de fragilité, mais les doutes se dissipent dès la première utilisation. Très complet sur le plan fonctionnel, et assez agréable à manier, ce modèle à prix serré dispose en effet d’un zoom particulièrement puissant, d’une amplitude de 35-420 mm (12x). Seul le DMC-Z20 de Panasonic fait aussi bien… pour 250 euros de plus ! Sa focale minimale s’avère un peu grande pour la prise de vue de paysage, mais le Z3 s’avère très à l’aise pour la photo d’action, grâce à son autofocus, le plus rapide de ce comparatif. Il est aussi bien adapté à la prise de vue à grande distance, avec un capteur stabilisé qui permet de photographier sans risque de flou dans des conditions difficiles (faible luminosité, grossissement maximum, etc.).
Points forts
Stabilisateur d’images Amplitude du zoom Autofocus très réactif
Points faibles
Taille de l’écran Bruit numérique
Prix
499 euros
Talents gâchés : PowerShot Pro 1 – Canon Il avait tout pour devenir une star, le PowerShot Pro 1, avec pour atout majeur son optique : un 28-200 mm de série L, la plus haute qualité chez le fabricant. De fait, la précision et le piqué des images sont vraiment exceptionnels. Le jury a classé ce Canon premier pour la qualité de la photo, loin devant ses rivaux. Mais pourquoi avoir équipé ce superbe objectif d’une commande de zoom motorisé par bague plutôt que d’un zoom manuel, comme sur le Dimage A2 ou le DSC-F828 ? Le résultat est déplorable ! Manquant de précision, le moteur n’est absolument pas pratique à man?”uvrer. Autre problème, la latence à la mise au point est de 1,05 seconde, ce qui est parfaitement incompatible avec la photo d’action, d’autant que l’image du viseur est figée durant ce temps. Enfin, pour noircir un peu plus le tableau, précisons qu’il faut patienter près d’une seconde entre deux photos, contre 0,35 seconde pour le Dimage A2. Quelle déception !
Points forts
Zoom grand-angle Ecran orientable
Points faibles
Latence à la mise au point Manque de précision de la commande de zoom Image figée pendant la mise au point
Prix
1 099 euros
Trop lent ! : Camedia C-770 Ultra – Olympus Olympus a réussi le tour de force de rendre ce modèle très compact, malgré la grande amplitude de son zoom 38-380 mm (10x). Seul ennui : il lui faut près de neuf secondes pour se déployer à l’allumage, alors que les autres modèles le font en trois à six secondes de moins ! Un défaut que ne parviennent pas à compenser une grande richesse de fonctions et la possibilité d’enregistrer quatre modes de prise de vue personnalisés…
Points forts
Richesse des fonctions avancées Compacité
Points faibles
Temps de mise en route
Prix
599 euros
Une vue d’aigle : Lumix DMC-FZ20 – Panasonic Le zoom stabilisé du DMC-FZ20 est très lumineux et affiche l’amplitude record de 36-432 mm (12x). Un appareil idéal pour saisir en toute discrétion les expressions de visages éloignés ou capturer le détail d’un monument. En revanche, ce modèle est peu adapté à la photo d’action, en raison d’une importante latence à la mise au point. Lors de nos tests, la mire Greta-McBeth a mis en évidence des défauts dans le respect des couleurs. Un résultat à nuancer, puisque cet appareil a été classé parmi les meilleurs par le jury chargé d’évaluer la qualité des photos…
Points forts
Amplitude du zoom Stabilisateur d’images
Points faibles
Latence à la mise au point Fidélité des couleurs Distorsion à courte focale
Prix
749 euros
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