L’optiqueL’optique joue un rôle important pour le rendu de l’image. Tous les modèles sélectionnés ont un zoom optique dont l’amplitude est exprimée par un coefficient multiplicateur,…
L’optique L’optique joue un rôle important pour le rendu de l’image. Tous les modèles sélectionnés ont un zoom optique dont l’amplitude est exprimée par un coefficient multiplicateur, comme 3x. Ne vous fiez pas à cette information mais plutôt à l’amplitude notée par équivalence au format 24 ?- 36 argentique, par exemple, 38-114mm. Le premier nombre correspond à la focale la plus courte ; il doit être le plus petit possible, pour des plans larges (paysages, groupes, etc.). Le second correspond à la grande focale ; il doit être le plus grand possible, pour des gros plans.
Le capteur Comme l’optique, le capteur est déterminant pour la qualité des clichés. Le nombre de pixels du capteur indique surtout le taux d’agrandissement maximal envisageable sans perte de qualité (18 ?- 24 cm avec un 3 mégapixels, 21 ?- 29,7 cm avec 4 mégapixels, etc.) L’autre paramètre important est la taille physique du capteur, définie par sa diagonale exprimée en pouces ou en millimètres. A nombre de pixels égal, un capteur de 11 mm sera plus efficace qu’un capteur de 8,9 mm ; il sera notamment moins sensible au ‘ bruit numérique ‘ , un effet de granulation colorisée qui nuit à la propreté.
La prise en main Facilité d’utilisation ne rime pas forcément avec commodité. Si l’on utilise l’appareil occasionnellement, la sélection des fonctions via les menus sur l’écran LCD est un atout. En revanche, pour le passionné, rien ne remplace les molettes de sélection mécaniques et les boutons qui offrent un accès rapide aux fonctions, mais ils nécessitent un temps d’apprentissage pour être à l’aise.
La richesse des fonctions Un appareil de milieu ou de haut de gamme doit proposer des fonctions similaires à celles des reflex (modes semi-automatique, bracketing, correction d’exposition…). Quelques détails différencient les appareils pour amateurs des bridge cameras destinés aux passionnés et aux professionnels. Ainsi, pour la photo d’action à forts grossissements, la présence d’un système de stabilisation optique est un véritable plus. Et une griffe ou une synchronisation pour flash externe est recommandée pour le portrait en extérieur ou en studio.
L’encombrement Une trop grande compacité peut nuire à la commodité d’utilisation, les boutons de réglages étant souvent beaucoup trop petits. Les appareils de type bridge camera offrent un bon compromis, grâce à leur format qui permet une excellente prise en main et un accès aisé aux commandes. Attention aussi au poids, qui varie énormément d’un modèle à l’autre : jusqu’à 650 g, pas de problème ; au-delà, l’appareil est lourd, même porté en bandoulière.
Les méthodes de tests Pour juger de la précision de chaque appareil, nous les avons testés sur une mire de définition optique (une image de référence comportant des détails de différente finesse). Chaque appareil était posé sur un pied à un mètre de la mire. Les prises de vue ont été effectuées sous un éclairage artificiel de type ‘ lumière du jour ‘ .
Afin de mesurer le respect des couleurs, nous avons photographié une mire Gretag-Macbeth (une image de référence comportant une grande variété de teintes, y compris des tons chair) sous un éclairage de type ‘ lumière du jour ‘ , dans diverses sensibilités, telle la 400 Iso qui permet de se passer de flash en extérieur par temps couvert. Nous avons ensuite mesuré les couleurs à l’aide du logiciel Photoshop et comparé les résultats avec les valeurs étalon fournies par le fabricant de cette mire.
Un jury composé d’ingénieurs et de journalistes a noté la qualité des tirages des photos prises en mode automatique. L’impression a été effectuée sur une jet d’encre professionnelle (une Stylus Pro 7600 d’Epson).
Nous avons jugé la qualité du viseur électronique ou optique et la précision de l’écran LCD. Pour mesurer leur fidélité de cadrage, nous avons photographié un tableau quadrillé puis comparé la zone visible dans le viseur optique ou électronique et dans l’écran avec le cliché enregistré. Enfin, nous avons évalué le temps de réaction de chaque appareil, en particulier la latence (temps d’attente) au déclenchement et entre deux photos.
Cybershot DSC-F828 – Sony : La meilleure qualité d’image Destiné aux passionnés et aux professionnels, le Cybershot DSC-F828 se distingue par son capteur CCD à filtre quatre couleurs de 8,3 mégapixels. Si la fidélité colorimétrique s’avère moyenne en mode automatique, la précision des images est stupéfiante ; à tel point que l’on distingue des détails invisibles à la prise de vue ! L’objectif est à la mesure du capteur. Il offre une amplitude de 28-200 mm et une luminosité identique à celle du Dimage A1 de Minolta. La vivacité de ce Sony est remarquable puisque l’on n’enregistre aucune latence au déclenchement et seulement 1,36 seconde entre deux clichés. Impressionnant compte tenu du poids des images. En revanche, contrairement au zoom du Minolta, celui du DSC-F828 n’est pas stabilisé. Autre souci, qui pourrait gêner les professionnels spécialisés dans le reportage, la prise de flash n’accepte que des modèles Sony, moins complets que les concurrents.
Points forts
Précision des images Latence à la prise de vue et entre deux photos
Points faibles
Fidélité colorimétrique moyenne Prise flash uniquement compatible Sony Manque de fluidité du viseur électronique
Prix
1 200 euros
Photosmart 945 – HP : Mauvais viseur En sensibilité 400 Iso, le bruit numérique du Photosmart 945 rend les photos inexploitables ! Mieux vaut éviter de photographier sans flash par faible luminosité ou par temps très couvert. Très réactif, ce modèle serait à son aise pour la photo sportive ou pour isoler des objets ou animaux inaccessibles grâce à son zoom d’amplitude 37-300 mm lumineux si son viseur électronique, le plus médiocre que nous ayons testé, ne rendait très pénible la composition de l’image.
Points forts
Amplitude du zoom Pas de latence à la prise de vue
Points faibles
Viseur exécrable Artefacts grossiers sur l’image Bruit catastrophique à 400 Iso
Prix
499 euros
Coolpix 5700 – Nikon : Prise en main ardue Lecture de la documentation indispensable ! Le Coolpix 5 700 a un mode de fonctionnement trop spécifique, ses menus manquent de clarté et les boutons d’accès aux fonctions sont rares. Dommage pour un modèle destiné aux photographes avertis et aux pros ! Sinon, on apprécie l’écran LCD orientable, son zoom polyvalent (35-280 mm) ainsi que le viseur électronique, précis et fluide. La qualité des images est aussi excellente et le bruit numérique est invisible en 100 Iso.
Points forts
Amplitude du zoom Précision des images Viseur électronique
Points faibles
Prise en main délicate Peu de boutons d’accès aux fonctions
Prix
899 euros
Camedia C750 – Olympus : Un redoutable capteur Conçu pour capturer les plus fins détails sur les objets les plus éloignés avec son 38-380 mm (hélas, non stabilisé), le Camedia C750 surprend par sa compacité. En outre, bien que son capteur CCD ne soit que de 4,22 mégapixels, la précision d’image est supérieure à celle de certains 5 mégapixels. Le viseur électronique est en revanche médiocre, tant pour la définition que pour la fluidité.
Points forts
Amplitude du zoom Précision des images Compacité et légèreté
Points faibles
Viseur électronique médiocre Carte mémoire uniquement XD-Card Touches de navigation peu pratiques
Prix
549 euros
Optio 555 – Pentax : Poids plume Malgré sa légèreté (247 g) et sa taille minuscule, (100 x 64 x 40 mm), ce Pentax a un zoom optique de 37,5-187 mm. Une prouesse ! Grâce à son capteur de 5,25 mégapixels de 14,1 mm, il produit des images précises et peu bruitées (y compris en sensibilité 400 Iso). Le gros défaut est la latence entre deux clichés : 3,57 s. Un record de lenteur.
Points forts
Compacité et poids Peu de bruit à 400 Iso
Points faibles
Latence entre deux photos Réglages uniquement via l’écran LCD
Prix
699 euros
Dimage Z1 – Minolta : Le bon rapport qualité/prix Avec son 38-380 mm, le Dimage Z1 est idéal pour photographier des objets ou des animaux éloignés, mais l’absence de stabilisateur optique est regrettable. Le rendu des images est bon, mais la précision est en retrait par rapport aux modèles concurrents, le capteur ne comptant que 3,3 mégapixels. L’appareil se rattrape par ailleurs : il comporte une griffe porte-flash, offre divers réglages avancés, tels que le bracketing ou la mise au point manuelle, et dispose d’un mode vidéo qui permet de filmer 30 images/s en 640 x 480 points.
Points forts
Amplitude du zoom Peu de bruit à 400 Iso Excellent mode vidéo
Points faibles
Rendu des couleurs Pas de stabilisateur optique Capteur de 3,3 mégapixels
Prix
450 euros
DX 6490 – Kodak : Dans la bonne moyenne Avec son 38-380 mm, le DX 6490 permet de photographier de loin. Mais l’absence de stabilisateur rend obligatoire l’usage d’un pied lors de prises de vue par faible luminosité. Le viseur optique est de qualité moyenne ; on lui préférera l’écran LCD de 56 mm de diagonale. Le rendu des images est satisfaisant même si l’on peut reprocher un manque de fidélité des couleurs.
Points forts
Amplitude du zoom Grand écran LCD Facilité d’utilisation
Points faibles
Rendu des couleurs moyen Pas de stabilisateur optique Bruit important à 400 Iso
Prix
940 euros
Coolpix 5400 – Nikon : Pour les grands espaces Grâce à son grand-angle 28-116 mm, ce Nikon est idéal pour la photo de paysage et pour le portrait, d’autant qu’il restitue fidèlement les couleurs, surtout les teintes chair. Doté d’une griffe pour flash, d’un écran orientable en tous sens et d’un bon écran LCD, le Coolpix ne souffre que de deux petits défauts : la faible luminosité de l’objectif en focale maximale (f4,6) et l’impossibilité de contrôler les réglages de prise de vue sans allumer l’écran LCD.
Points forts
Focale grand-angle Rendu des couleurs Ecran LCD orientable
Points faibles
Luminosité de l’objectif en focale maximale Réglages uniquement via l’écran LCD
Prix
940 euros
Finepix S5000 – Fujifilm : Prise en main excellente Manipulation excellente, boîtier à la finition soignée : le Finepix S5000 respire la qualité. Son 37-370 mm le destine à la photo sportive d’autant que l’appareil est réactif. Dommage qu’il manque un stabilisateur optique. Plus gênant, le viseur et l’écran LCD ne cadrent que 86 % de la surface photographiée ! Impossible alors de composer précisément son image. Le traitement des clichés est grossier, les contours étant trop prononcés. Enfin, ce modèle utilise des cartes mémoire XD-Card, très onéreuses.
Points forts
Amplitude du zoom Latence entre deux photos Peu de bruit à 400 Iso
Points faibles
Pas de stabilisateur optique Cadrage imprécis Traitement moyen de l’image
Prix
499 euros
Powershot A80 Power plus – Canon : Des couleurs fidèlement restituées Quel respect dans le rendu des couleurs ! Le PowerShot A80 Power Plus a obtenu la meilleure note lors des tests sur mire colorimétrique, loin devant tous les autres appareils de ce comparatif. Ce modèle est tout particulièrement adapté à la photo de portrait, d’autant qu’il reproduit de façon admirable les teintes chair. Autre atout, il offre une excellente précision des images, surpassant même certains appareils dotés de capteurs CCD de 5 mégapixels. En revanche, malgré la présence d’un composant électronique chargé d’accélérer le traitement du signal, ce modèle se montre peu réactif, tant pour la latence à la prise de vue qu’entre deux clichés. Il se passe ainsi 1,19 seconde entre la pression sur l’obturateur et la prise de la photo ! Ce Canon est idéal pour la photo posée de groupe, de paysage ou pour la macro, mais pas pour la photo sportive, d’autant que son zoom optique n’offre qu’une amplitude limitée : 38-114 mm. Son ergonomie est satisfaisante compte tenu de la compacité du boîtier. On apprécie tout particulièrement l’écran LCD orientable dans tous les sens, qui permet d’adopter des angles de prise de vue originaux.
Points forts
Excellent rendu des couleurs Ecran LCD orientable Qualité des images
Points faibles
Latence à la prise de vue et entre deux photos
Prix
499 euros
Dimage A1 – Minolta : Pour les travaux pointus Ce boîtier a été pensé pour répondre aux attentes des photographes les plus exigeants, spécialistes de la photo d’action, de paysages ou en studio. Le Dimage A1 intègre un zoom optique d’amplitude 28-200 mm à ouverture f2,8-f3,5 épaulé par un stabilisateur optique qui permet de photographier à main levée au 1/15e de seconde sans risque de bouger, le pied devenant quasiment accessoire ! Et il est doté d’une griffe permettant d’adapter un flash TTL. L’ergonomie est l’autre point fort du A1. Chaque fonction dispose d’un bouton dédié, et deux roues codeuses permettent de modifier tous les paramètres de prise de vue avec une rapidité incomparable. Lorsqu’on approche l’?”il du viseur électronique, dont la qualité est moyenne, celui-ci s’allume automatiquement et l’écran LCD orientable s’éteint ! Le capteur de 5,24 mégapixels génère des images précises. Quelques artefacts (tâches, franges colorées) sont visibles à l’écran de l’ordinateur en grossissement 100 %, mais imperceptibles sur impression papier, y compris au format A4.
Points forts
Polyvalence et luminosité du zoom Stabilisateur optique Ergonomie Griffe pour flash TTL
Points faibles
Viseur électronique moyen Quelques artefacts visibles à l’écran
Prix
999 euros
Lumix DMC-FZ2 – Panasonic : Lumineux Le zoom du DMC-FZ2 offre la plus grande amplitude parmi les modèles de notre sélection : 35-420 mm. Un record d’autant plus remarquable qu’il est doté d’un stabilisateur optique ! Tout aussi impressionnant : l’ouverture reste constante à f2,8, ce qui assure une luminosité optimale quelle que soit la focale utilisée. En revanche, avec une latence de 0,7 seconde à la prise de vue, ce modèle est inadapté à la photo d’action. Autre souci, le DMC-FZ2 s’est complètement ‘ trompé ‘ dans la restitution des couleurs de la mire colorimétrique Gretag-Macbeth, alors qu’il a respecté les couleurs de la nature morte. Inquiétant !
Points forts
Amplitude exceptionnelle du zoom Ouverture constante à f2,8 Latence entre deux photos
Points faibles
Définition réduite du capteur Rendu des couleurs Latence à la prise de vue
Prix
549 euros
Finepix S7000 – Fujifilm : Ergonomie exemplaire D’une ergonomie digne des appareils professionnels, le Finepix S7000 offre un accès ultrarapide à ses nombreuses fonctions tout en restant facile à utiliser. Il se distingue aussi par la précision de ses images, même si le traitement du signal qui accentue les contours génère quelques légers artefacts. Le capteur de 6,23 mégapixels joue pour beaucoup dans la qualité des clichés. L’optique relativement polyvalente offre une amplitude de 35-210 mm, ce qui permet d’envisager la photo de paysage. La restitution des couleurs est fidèle et le bruit numérique est extrêmement bien contrôlé, même à 400 Iso. On regrette la qualité moyenne du viseur électronique, qui manque singulièrement de fluidité.
Points forts
Ergonomie Précision des images Fidélité des couleurs
Points faibles
Viseur électronique moyen
Prix
899 euros
Cybershot DSC-V1 – Sony : Rapide C’est l’un des appareils les plus rapides de notre sélection. Le DSC-V1 prend une photo chaque 1,81 seconde. Dommage que l’écran LCD manque à ce point de fluidité. Le DSC-V1 produit des images précises et peu bruitées. En revanche, lors des prises de vue sur nature morte, l’appareil a raté la mesure de la lumière, et produit une photo jaune !
Points forts
Latence entre deux photos Jauge de batterie très précise Précision des images
Points faibles
Rendu des couleurs moyen Manque de fluidité de l’écran LCD
Prix
650 euros
Camedia C5060 – Olympus : Pour les paysages Avec une amplitude de 27-110 mm, le zoom optique du C5060 a la plus courte focale des modèles de notre sélection. L’écran LCD, orientable, précis et fluide, est le meilleur que nous ayons testé. Autre atout, le C-5060 intègre un petit écran à cristaux liquides monochrome qui permet de vérifier les paramètres de prise de vue sans allumer l’écran LCD. Mais on lui reprochera le peu d’intuitivité des menus et les dénominations souvent abrégées.
Points forts
Focale grand-angle Qualité de lécran LCD Qualité des images
Points faibles
Menus peu intuitifs
Prix
899 euros
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