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Les autres modèles
Les critères de choix
1 octobre 2003 à 00:00
Même si on achète les e-PC pour leur faible encombrement, leur facilité d’administration et les possibilités d’évolution qu’ils offrent, il ne faut pas pour autant négliger les systèmes de protection qui les accompagnent. Qu’ils
soient matériels ou logiciels.
Boîtier : un accès rapide aux divers composants Les unités centrales des mini-PC d’entreprise sont de trois à cinq fois moins volumineuses que celles des ordinateurs traditionnels. Du coup, quand elles sont associées à un écran à cristaux liquides, le gain de place sur le bureau est important. Elles peuvent être positionnées verticalement ou horizontalement (dans ce cas, on posera l’écran dessus), voire vissées sous le plateau du bureau ! Leur ergonomie est également à prendre en compte. Préférez un boîtier facile à ouvrir ; vous n’aurez pas besoin de tournevis quand vous voudrez changer des composants. En la matière, le mieux est le capot clipsable. Certains modèles comprennent aussi des trappes d’accès situées devant le disque dur ou les barrettes de mémoire vive, pour changer ces éléments en un clin d’?”il.
Connexions : de nombreuses prises en façade Le nombre de ports externes est déterminant dans le choix d’un mini-PC. En effet, les coques des unités centrales étant ultracompactes, le nombre de ports PCI est limité, voire nul. Donc, si vous souhaitez ajouter un graveur de DVD ou un disque dur à un mini-PC, vérifiez que le nombre de ports PCI le permet. A défaut, vous devrez brancher votre graveur ou votre disque dur externe au port USB. Toutes les machines que nous avons testées ont des connecteurs en façade. Vous y brancherez facilement vos périphériques.
Administration : le contrôle à distance facilité Un programme d’administration est livré avec tous les e-PC de ce dossier. Mais pour l’utiliser, vous devrez en acquérir la version serveur. Le programme client, agent préinstallé sur le mini-PC, envoie au responsable réseau, qui possède la version serveur du logiciel d’administration, des informations sur les matériels et les applications installées afin de faire un inventaire des PC de l’entreprise. Les logiciels d’administration servent également à contrôler à distance les machines afin de faciliter les opérations de maintenance. Tout peut être commandé via le réseau : l’arrêt ou le démarrage du PC, le paramétrage du Bios, l’installation des programmes… Et si la machine est bloquée, on peut la démarrer et charger le système d’exploitation à partir du réseau !
Confort d’utilisation : attention à l’écran et au bruit Un écran de qualité et une unité centrale peu bruyante sont indispensables pour travailler au quotidien en toute sérénité. Les constructeurs de mini-PC d’entreprise fournissent des écrans LCD de 15 pouces, pour la plupart sous leur propre marque. Mais ces écrans sont de qualité inégale. Privilégiez un modèle lumineux et de grande taille, ce qui diminuera la fatigue visuelle. Le bruit est une autre source importante de gêne. En général, les mini-PC que nous avons testés sont plus silencieux que leurs homologues de bureau. Mais, dans ce domaine aussi, les différences sont notables entre les machines. N’en n’achetez pas un dont le niveau sonore excède les 43 dB. Destinés à l’entreprise, les e-PC doivent aussi proposer des outils de restaurations élaborés. Les plus efficaces placent des fichiers de sauvegarde dans une partition cachée du disque dur, protégeant ainsi les copies des crashs de Windows et des pertes de données.
Sécurité : des protections matérielles et logicielles De par leur petite taille, les mini-PC sont plus susceptibles d’être volés que les ordinateurs de bureau, nettement plus encombrants. C’est pourquoi les constructeurs ont tous mis en place des systèmes de sécurité aussi bien matériels que logiciels. Les protections physiques les plus efficaces sont constituées d’un verrou de sécurité, de type Kensington, qui empêche l’ouverture du boîtier. Grâce à un ?”illet d’ancrage, on peut aussi fixer l’e-PC au bureau avec un câble antivol. D’autres dispositifs, comme des cache-fils, empêchent le vol du clavier, de la souris ou l’arrachage des câbles et le vol des périphériques. Le Bios peut aussi servir à protéger un PC. Outre les classiques mots de passe d’accès, certains Bios alertent l’utilisateur ou l’administrateur réseau d’une ouverture du capot ou de la variation de la quantité de mémoire disponible.
Rapidité : bons pour la bureautique, médiocres pour la 3D Si les mini-PC pros sont aussi rapides que les PC de bureau sous Word, Excel, Internet Explorer, par exemple, leurs performances avec les jeux en 3D sont très faibles. Ce qui est logique puisqu’ils n’ont pas été conçus pour jouer. Ainsi, Unreal Tournament 2003, utilisé pour nos tests, manque cruellement de fluidité. Car les e-PC ne possèdent pas de véritables cartes vidéo, mais un circuit graphique intégré au chipset qui utilise la mémoire vive principale, partagée avec le processeur. Il ne faudra donc pas se lancer dans le montage vidéo ou la retouche d’images avec ces machines. Comme les performances graphiques des machines dépendent des chipsets, privilégiez-en un récent, tel l’i865G, d’Intel, qui offre de bien meilleures performances que l’i845G.
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