Recherchant un casque pour écouter de la musique dans le RER, je me suis penché sur votre numéro 364, dans lequel vous testez trois casques antibruit. Je m’intéresse surtout au Sennheiser PCX 150, qui semble le meilleur. Mais je m’aperçois que tous ces modèles antibruit ont une impédance de 300 ohms environ. Or, je possède un baladeur Archos avec son casque de 16 ohms ! J’ai déjà essayé d’autres casques avec une impédance de 32 ohms, et cela fait sensiblement baisser le volume sonore. Alors avec 300 ohms ! Je l’essaierais bien avec mon baladeur dans une boutique avant de l’acheter, mais… les revendeurs ne sont pas d’accord.
Heinz WinterL’impédance, qui se mesure en ohms, est la ‘ résistance ‘ que le casque oppose au signal électrique transmettant le son qui lui est envoyé, un peu comme le fait un barrage sur une rivière. De même que plus un barrage est élevé, moins il laisse passer d’eau, plus l’impédance est élevée, moins le volume sonore fourni en sortie est élevé. Vous avez pu le constater avec un casque de 32 ohms sur votre baladeur, dont le signal électrique a une puissance tout juste suffisante pour accepter un casque 16 ohms.Le problème ne se pose pas de la même manière avec un casque antibruit. Le signal électrique y est en effet d’abord amplifié, d’où la présence des piles dans le casque. Cette action, pour reprendre la métaphore du barrage, revient à augmenter le débit de la rivière. Du coup, celle-ci peut affronter des barrages bien plus élevés. Et c’est effectivement grâce à l’amplification du signal électrique que les casques antibruit, même s’ils sont branchés sur un appareil conçu pour un casque (normal) dont l’impédance n’est que de 16 ou 32 ohms, peuvent affronter sans peine une impédance dépassant les 300 ohms. Vous pouvez donc sans problème brancher un casque antibruit autoalimenté sur nimporte quel baladeur
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