Depuis l’absence de bug de l’an 2000, on s’était assoupis. La grande catastrophe informatique, qui aurait dû remettre à zéro les compteurs, n’a pas vraiment eu lieu. Et puis, ces dernières semaines nous rappellent que l’informatique a ses cyclones, du moins au-dessus de la France : ‘ Le réseau de téléphonie fixe de l’opérateur chargé du service universel des télécommunications a connu une importante défaillance au cours des journées des samedi 30 et dimanche 31 octobre 2004 ‘, indique le ministre délégué à l’Industrie. Ajoutant dans le même communiqué ‘ qu’un des trois réseaux nationaux de téléphonie mobile a connu à son tour, le mercredi 17 novembre 2004, une panne globale ‘. Et de conclure que ‘ dans les deux cas, les raisons de ces dysfonctionnements seraient liées, selon les explications fournies par les opérateurs, à des problèmes d’informatique ‘. Donc, en résumé, un optimisme béat dans la sûreté des technologies nouvelles serait utopique, et nous navons aucune raison de les accepter comme allant de soi. Les pannes informatiques ne sont pas des cataclysmes naturels.
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