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Les bridges devraient devenir, un jour, les chouchous des aventuriers

Zoom universel 28-200 dans le volume d’un compact pour moins de 600 g tout compris, stabilisateur d’image permettant la prise de vue au 1/15 de seconde,…

Zoom universel 28-200 dans le volume d’un compact pour moins de 600 g tout compris, stabilisateur d’image permettant la prise de vue au 1/15 de seconde, mode macro associé, logiciels intégrés capables de corriger les défauts de l’optique, prix plus faible qu’un reflex objectif compris… Mais pourquoi donc les appareils photo de type bridge, a priori si séduisants pour les aventuriers, ne font-ils pas l’objet d’une offre plus étoffée de la part des fabricants ? Certes, au-delà d’un certain prix, la demande est plutôt axée sur les reflex. Mais cette demande n’est-elle pas aussi influencée par une offre insuffisante en bridges ? Quoi qu’il en soit, au niveau des possibilités, toutes les technologies nécessaires pour faire disparaître ou atténuer les derniers défauts des bridges sont ou vont bientôt être à la disposition de leurs fabricants. D’abord, l’insuffisante définition du viseur. En la matière, les deux millions de pixels sont désormais à la portée des laboratoires ; on attend la baisse des prix. Avec cette définition, l’image visée sera toujours un peu moins bonne qu’avec les viseurs des reflex, mais elle sera tout de même superbe. L’insuffisante sensibilité ensuite. Bien sûr, le stabilisateur compense ce défaut, mais pas dans tous les cas de figure. La solution passe par l’adoption d’un capteur plus grand, mais aussi par une technologie plus performante que celle des capteurs actuels (ce qui conduirait à une optique un peu plus volumineuse mais sans atteindre celle des reflex). Cette dernière est d’ores et déjà disponible, en particulier chez Fuji. Tout est une question de coût et d’accords entre sociétés. L’autofocus trop lent enfin. L’augmentation de la sensibilité et la rapidité accrue du processeur vont permettre d’atténuer ce défaut dans les mois qui viennent. Soulignons d’ailleurs que l’adoption d’un processeur plus performant permettra en outre d’améliorer encore plus les possibilités de corrections logicielles des défauts de l’optique en temps réel. Côté coûts, bien entendu, presque tous les progrès précités les tirent vers le haut. Mais, vu les performances obtenues, il serait peut-être opportun denvisager des comparaisons avec les prix des reflex équipés de très bons zooms…

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Jean-Pierre Della Mussia