Pratique et simple, la signature électronique authentifie vos textes Word, e-mails ou autres fichiers PDF.
Depuis mars dernier, la signature électronique dispose du même statut légal que son homologue manuscrite. Désormais, pour expédier contrats, factures, etc., Internet suffit. Seul et unique impératif : se procurer un certificat d’identification numérique auprès des autorités de certification (CertiGreffe, Certinomis, ChamberSign, Click & Trust…), souvent des filiales de grandes banques. Ces documents numériques, organisés en différentes ‘ classes ‘, n’offrent pas tous les mêmes garanties. Les certificats de Classe 3 sont les plus sûrs : les outils nécessaires à leur authentification ne sont remis qu’en main propre, après vérification de l’identité du demandeur dans les bureaux de l’autorité de certification. Ceux de Classe 2 s’obtiennent sur présentation ou envoi de photocopies de pièces d’identité. Pour ces deux catégories, les tarifs démarrent à 23 euros (151 F), pour une validité d’un an. Les certificats de Classe 1, eux, sont gratuits, mais ils n’apportent aucune garantie. Ils se téléchargent sans autre contrôle que la validité de l’adresse e-mail indiquée par le demandeur. Chaque certificat comporte deux codes. Le premier, la clé privée, à conserver aussi précieusement que celui d’une carte bancaire, permet de signer les documents. Le second, la clé publique, est joint à l’envoi. Il permet au destinataire de vérifier que ce qu’il a reçu n’a pas subi d’altération (test d’intégrité) et de contrôler l’identité du signataire (test d’authentification) auprès de son autorité de certification.