La série SP d’Olympus vient remplacer l’ex-gamme expert C. Le SP-310 possède un viseur optique, mais il est absolument inutilisable : minuscule, sombre, flou, et mal placé (le doigt entre dans le champ). Heureusement, l’écran est de très belle facture malgré une résolution limitée. Il n’est pas orientable, mais il est large et très fluide. Le boîtier, rappelant un peu les séries A de Canon, offre une prise en main sûre, grâce à sa poignée prononcée qui renferme deux piles AA. Une bonne solution qui permet de se réapprovisionner n’importe où en énergie. L’appareil est par ailleurs très complet tout en restant simple d’utilisation : le débutant pourra faire confiance aux vingt-quatre modes scènes proposés et aux rubriques d’aide embarquées, tandis que l’utilisateur averti trouvera de nombreuses fonctions avancées, telles que l’enregistrement de réglages personnalisés, l’autofocus continu, la correction de la puissance du flash, ou l’affichage des histogrammes d’exposition. La présence du format Raw confirme l’orientation ‘ expert ‘ de ce compact, mais seule la version 8 Mpix (SP-350, 399 euros) dispose d’une griffe pour flash additionnel. Le SP-310 dispose de fonctions d’édition pratiques, comme le classement des images par album ou par date. L’interface est claire et l’on peut paramétrer ses propres raccourcis, mais les boutons sont un peu petits. Le zoom 3x ne démarre qu’au 39 mm : c’est un peu ‘ long ‘ pour les prises de vues en intérieur. Le mode macro permet de photographier jusqu’à 2 cm, et l’optique est vraiment excellente : le piqué est très bon sur toute la gamme de focales, et le traitement des fichiers de 7 Mpix suit bien, avec un bruit restreint et des couleurs fidèles, surtout avec les teintes chair, à condition de passer en balance des blancs programmée. Dommage que l’appareil ne soit pas plus nerveux : sa passivité pourrait le pénaliser sur les photos d’action.
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