L’Internet siglé TGV marque une première technologique dans les transports ferroviaires. Il était urgent de répondre aux exigences des internautes nomades qui voient proliférer les bornes Wi-Fi dans les grandes villes et les lieux publics. Devant cette tendance affirmée à la mobilité, la SNCF s’est mise au diapason. Les premiers tests ont été effectués sur le TGV Est Européen avec la mise en service d’une connexion Internet Wi-Fi doublée d’un portail multimédia ajusté aux attentes des utilisateurs. Actuellement, trois rames en sont équipées, en 1re classe, mais aussi en 2e classe. Les voyageurs munis d’un ordinateur portable avec connexion Wi-Fi peuvent gratuitement (durant la période de test) et tout au long du trajet se connecter à Internet, sur fer sur le Web, gérer leur courrier électronique et bénéficier d’un bouquet d’informations, d’actualités et de divertissements par l’intermédiaire du portail multimédia. Ce dernier adaptera ses contenus à chaque utilisateur en proposant des informations touristiques, des vidéos, des jeux et des magazines pour tout public.
Connexion à 320 km/h
Les moyens déployés sont à la hauteur du défi. A savoir assurer une connexion à haut débit en continu jusqu’à 320 km/h, et ce, quels que soient la vitesse et l’environnement, sur un territoire géographique étendu (2 000 km de lignes pour les dessertes de l’est de la France, de l’Allemagne, de la Suisse et du Luxembourg). Chaque rame est équipée d’une antenne à pointage mécanique qui assure la transmission des données grâce à une liaison satellite. Dès que le TGV pénètre dans des zones sous abri, comme les gares ou les tunnels, le système bascule automatiquement sur les bornes Wi-Fi déployées localement. Cette commutation automatique entre le satellite et les réseaux Wi-Fi est assurée par un routeur mobile IP tout au long du parcours. L’internaute ne devrait y voir que du feu. Pour consulter le portail multimédia, les voyageurs bénéficient d’une connexion à 20 Mbit/s (conçue pour 50 utilisateurs par rame). Le surf vers les sites extérieurs est moins rapide, soit 2 Mbit/s en réception et 512 kbit/s en émission. Les échanges de données sont entièrement sécurisés.Le service devrait s’étendre progressivement aux 52 rames du TGV Est à partir de 2009, pour être disponible dans son intégralité en 2010. Le train le plus rapide du monde ne déroge pas à sa réputation de précurseur en matière de technologies de pointe.
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