L’ADSL2+ à peine déployé, France Télécom expérimente déjà le VDSL (Very High Rate DSL). Cette technologie similaire à l’ADSL, mais utilisant des fréquences plus élevées, promet jusqu’à 50 Mbit/s en réception et 25 Mbit/s en émission. La portée maximale, elle, descend à 1 kilomètre.France Télécom, avec de tels débits, vise la diffusion de programmes audiovisuels, en définition standard (SD) comme en haute définition (HD). Selon l’opérateur, le VDSL permettrait par exemple à un foyer de regarder des programmes en haute définition sur un téléviseur et d’autres en définition standard sur un autre poste, tout en surfant sur Internet à 5 Mbit/s sur le micro. C’est l’une des expérimentations que vient de lancer France Télécom dans son centre de Recherche d’Issy-les-Moulineaux (92) et qui devrait durer six mois.Une autre application du VDSL qu’envisage l’opérateur est d’étendre la diffusion de son service de vidéos à la demande, Ma Ligne TV, dans les zones dites ‘ grises ‘ de certaines villes. Pourvu qu’il équipe chaque sous-répartiteur, ces armoires installées près d’immeubles et qui font office de multiprises pour 10 à 2 000 foyers. Cela suppose un lourd investissement, puisqu’il en existe 120 000 actuellement en France. L’opérateur n’exclut pas la possibilité daugmenter le nombre des sous-répartiteurs sans nécessairement adopter le VDSL… Tout dépendra des résultats des tests
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