Passer au contenu

Le tube cathodique à nouveau à la mode ?

Ringardisé par l’arrivée des écrans plats (LCD et plasma), les écrans cathodiques pourraient trouver une nouvelle jeunesse. Des tubes ‘ amincis ‘ vont se généraliser, prédit…

Ringardisé par l’arrivée des écrans plats (LCD et plasma), les écrans cathodiques pourraient trouver une nouvelle jeunesse. Des tubes ‘ amincis ‘ vont se généraliser, prédit l’hebdomadaire Electronique International, du moins, dans un premier temp, pour les téléviseurs. LG Philip Displays et Samsung SDI ont annoncé l’un et l’autre la commercialisation en 2005 de tubes cathodiques de 82 cm de diagonale et profonds de 35 cm. Cette épaisseur, conséquente, est la plus mince possible, à ce jour, pour des 21 pouces et plus. Pour balayer la lumière aux quatre coins de l’écran, le canon doit en effet être situé à une distance minimale. Pour contourner ce problème, on utilise trois canons RVB associés à un déviateur qui, comme son nom l’indique, permet de disperser la lumière.Pionnier en la matière, LG Philips vend déjà des écrans amincis de 21 pouces depuis décembre 2003 et se targue de pouvoir en produire de 32 pouces et 35 cm en profondeur. De l’avis du constructeur, ce modèle utilisé pour la conception de téléviseurs de 82 cm de diagonale et de 38 cm de profondeur se rapprochera ainsi fortement des écrans LCD ou plasma. Cette gamme Cybertube+ SuperSlim concurrencera directement la série des CRT amincis Vixlim annoncée récemment par Samsung. Celui-ci escompte bien réduire la profondeur à 20 cm. Performance qui ne pourra être atteinte qu’à condition de modifier la structure du tube cathodique, chose qui ne sera pas possible avant 2007. D’ici là, les nouveaux écrans CRT ‘ fins ‘ devraient présenter l’avantage d’être trois fois moins chers qu’un modèle LCD, selon Samsung. Mais personne n’a pour l’instant affirmé son intention dutiliser cette nouvelle génération de tube cathodique pour la conception de moniteurs

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Valérie Quélier