Professionnels du transport et opérateurs télécoms veulent définir une norme pour que le mobile puisse servir de billet sans contact sur tous les réseaux publics. Vous achetez votre billet de TGV pour venir à Paris depuis votre téléphone portable. Une fois téléchargé sur votre mobile, il vous permet de passer les contrôles beaucoup plus facilement.Arrivé dans la capitale, vous vous dirigez vers le métro sans faire la queue au guichet. Le ticket, que vous avez aussi acheté depuis chez vous, est également stocké dans votre mobile.A en croire les transporteurs et les opérateurs, ce scénario pourrait devenir, d’ici à quelques années, le quotidien de millions de Français. Bouygues Telecom, SFR, Orange, Keolis, la RATP, la SNCF, Transdev et Veolia viennent, en effet, de créer un groupe de travail sur le sujet. Il rendra ses conclusions à l’automne 2007 pour définir un standard billettique sur téléphone mobile pour tous les opérateurs ou les réseaux de transport utilisés (bus, métro, train, tram).Pour l’heure, des expériences de paiement sans contact menées dans des commerces de Strasbourg ou de Caen utilisent des ondes électromagnétiques de courte portée. Pour payer, le consommateur doit passer son mobile à moins de dix centimètres du terminal de paiement. Les expérimentations menées par la SNCF et la RATP en Ile-de-France au début de l’année utilisent, elles aussi, les transmissions de courte distance. Ainsi, des clients se sont vu remettre des téléphones mobiles pour tester ce nouveau billet. ‘ Une fois acheté, le titre de transport est stocké dans la puce du téléphone ‘, explique Joël Eppe, responsable du service technologie et sécurité au sein des transports publics de la SNCF. Celle-ci dialogue sans contact avec les bornes d’accès au quai.Il en va de même pour les contrôles à bord : les agents sont munis d’un récepteur portable pour vérifier la validité du titre de transport. ‘ En cas de contrôle, c’est la puce qui fait foi. Toutefois, au sein du groupe de travail, il nous reste à déployer une solution qui permette de vérifier l’identité de la personne qui possède le téléphone. Plusieurs pistes sont possibles, comme l’insertion d’une photo didentité dans le téléphone ‘, poursuit-il
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