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Le système antipiratage de Microsoft de nouveau en rade

L’origine d’une panne informatique est souvent humaine, y compris quand elle concerne le service d’authentification de Microsoft Windows Genuine Advantage (WGA). Ainsi, le 24 août dernier,…

L’origine d’une panne informatique est souvent humaine, y compris quand elle concerne le service d’authentification de Microsoft Windows Genuine Advantage (WGA). Ainsi, le 24 août dernier, ce service, qui permet de vérifier l’authenticité des systèmes d’exploitation Windows XP et Vista, a enregistré un dysfonctionnement pendant près de vingt heures.Résultat : quelque 12 000 à 15 000 utilisateurs avaient beau détenir une licence légale de Windows, ils se voyaient taxés de pirates, le message ‘ Cette copie de Windows n’est pas authentique ‘ s’affichant alors sur leur écran. Ce qui n’est pas sans poser problème. Car en l’absence de validation de la licence de Windows, certaines fonctions deviennent inaccessibles, et le système Vista peut même passer progressivement en mode de fonctionnement restreint.

Des fonctions désactivées

Dans ce cas, différentes fonctions telles Windows Aero, Windows Ready-Boost, Windows Defender et Windows Update sont peu à peu désactivées. Résultat : il n’est plus possible de faire des mises à jour, autres que celles portant sur les failles de sécurité critiques, la fonction de sécurité de Windows Defender assure le service minimum, il est impossible d’installer une nouvelle version de Windows Media ou du navigateur Internet Explorer, de plus celui-ci interrompt ses sessions au bout d’une heure… Bref, c’est l’Internet en déroute.Microsoft a, depuis, résolu le problème, et Alexis Kochis en a expliqué l’origine sur le blog consacré à WGA (http://blogs.msdn.com/wga/). Grosso modo, un code permettant de renforcer le système d’encryptage et de décryptage de WGA a été envoyé par erreur sur les serveurs. Or, ces derniers n’avaient pas encore fait l’objet d’une mise à jour qui devait leur permettre de le prendre en compte. Si l’incident a pu être résolu en l’espace de trente minutes, ses conséquences ont perduré pendant plusieurs heures. L’éditeur assure néanmoins que l’échec de la validation n’a pas déclenché le compte à rebours de la période de grâce de trente jours, et personne ne s’est retrouvé en mode de fonctionnement réduit.De tels incidents se sont déjà produits fin 2006, des détenteurs dune licence valide de Windows XP avaient également été authentifiés comme pirates.

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Valérie Quélier