Les appareils professionnels d’épaule ont une stabilité naturelle due à l’inertie liée à leur poids. Inconvénient de la miniaturisation, les caméscopes grand public sont bien moins stables. Ils tiennent dans la main… mais
la main tremble. Entrent alors en jeu les stabilisateurs. Les plus courants sont numériques : ils atténuent la perception des tremblements par analyse puis rognage des images. Les meilleurs sont optiques : les tremblements sont éliminés
avant l’enregistrement de l’image. Dans les deux cas, nos tests mesurent leur efficacité. Chaque caméscope vise la même cible, tout en étant remué par un agitateur de laboratoire. Un logiciel spécialement développé calcule les mouvements de la cible
filmée avec et sans stabilisateur. Ils s’inscrivent dans deux rectangles dont le rapport donne une mesure de l’efficacité du stabilisateur. Nous avons ainsi découvert que certains natténuent que les mouvements verticaux, et que les meilleurs sont
deux fois plus efficaces que les moins bons. Le bouger est réduit de moitié… mais de moitié seulement !
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