Des machines commandées par la pensée. Un rêve que des chercheurs sont en passe de réaliser grâce à l’informatique…
Le contrôle par la pensée est un sujet qui fascine nombre de romanciers et de cinéastes. Mais aussi de scientifiques, qui n’y voient pas qu’une chimère… Certes, diriger des objets à distance, simplement en y pensant, n’est pas aujourd’hui possible. Mais le contrôle des ordinateurs par la pensée, lui, est en train de devenir réalité.En la matière, les progrès réalisés ces dernières années, par divers laboratoires de recherches, sont époustouflants ! D’autant que, de plus en plus, les méthodes utilisées sont ‘ non intrusives ‘. Les techniques ‘ intrusives ‘ consistent à implanter chirurgicalement des composants électroniques pour les connecter au système neuronal. Le cerveau se trouve alors directement relié à une machine qu’il commande grâce à ses influx nerveux, qui ne sont rien d’autre que des impulsions électriques. Certaines pensées, certaines émotions sont alors interprétées par l’ordinateur comme des commandes, ce qui engendre des actions de sa part.Avec les méthodes non intrusives, nul besoin de percer le crâne ! Des capteurs posés à différents endroits de la tête remplacent les implants. Ensuite, il ne reste généralement qu’à réaliser un électro-encéphalogramme pour visualiser et enregistrer l’activité du cerveau. Car chaque action (mouvement, pensée, émotion…) engendre une activité cérébrale qui se manifeste par l’émission de signaux électriques se propageant le long des neurones, dans diverses parties du cerveau. En associant plusieurs signaux à des commandes informatiques, il devient alors possible de piloter un ordinateur ou un robot, juste par la pensée. Ce qui ouvre de nouvelles perspectives aux rapports entre l’homme et la machine. D’autant que les champs d’application sont multiples ! Dans le secteur médical, pour contrôler des prothèses ou pallier des handicaps moteurs. Dans le monde des ordinateurs pour remplacer le clavier, la souris, les manettes de jeu… Des premiers prototypes sont prêts. Et, encore une fois, la réalité pourrait rattraper la fiction.
