Nikon a longtemps été une référence en matière de scanners à films professionnels. Le Coolscan constitue ‘ l’entrée de gamme ‘ de la marque (850 euros tout de même), mais la qualité est là. Grâce à son système exclusif d’analyse des couleurs, le rendu reste excellent même en négatif. Du côté des négatifs noir et blanc et des diapos, la Dmax importante assure une bonne modulation des zones très sombres ou très claires. On dispose en outre de toute la gamme de modules ICE pour l’amélioration de l’image, comme de l’indispensable traitement anti-poussière et rayures par lecture infrarouge. En revanche, l’installation et le pilotage ne sont pas très intuitifs pour le novice. L’absence de mode débutant rend l’utilisation de ce scanner assez ardue, d’autant plus qu’il faut souvent jouer des réglages pour en tirer la substantifique moelle. Enfin, le Coolscan V se montre un peu à la traîne face à des concurrents de plus en plus rapides, et il n’est pas compatible avec les accessoires de numérisation par lots, réservés aux modèles supérieurs. Pas si productif que ça en définitive…
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