Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Après avoir laissé les firmes privées Canal + et TF1 faire leur trou sur le marché de la vidéo à la demande (VOD), le secteur public se décide, à son tour, à passer à l’offensive. Ainsi,
depuis la fin du mois de février, Arte, la vénérable chaîne franco-allemande, a lancé son site de VOD,
www.artevod.com.Pour des prix compris entre 1 et 5 euros, on peut accéder à des documentaires inédits ou déjà diffusés sur la chaîne ainsi qu’à quelques films. Début mars, on trouvait, par exemple, Au revoir les enfants (de Louis
Malle) ou l’Empire des sens (de Nagisa Oshima). Bref, une programmation qui diffère de celle proposée par les sites de Canal + (canalplay.com) et TF1 (tf1vision.fr), plus friands de block-busters américains.C’est également sur l’originalité du contenu que mise l’Ina pour tirer son épingle du jeu. L’Institut national de l’audiovisuel ouvrira en effet, fin avril, un site de VOD grand public. Au programme : une partie des milliers
d’heures d’archives télé et radio recueillies par l’Institut depuis plus de 20 ans. Un trésor, auquel, jusqu’à présent, seuls les professionnels avaient accès. Une autre merveille du patrimoine devrait d’ailleurs être mise à la disposition du grand
public, sur Internet, d’ici à juin. Il s’agira, en l’occurrence, de 400 000 photos aériennes, montrant la France sous toutes ses coutures. C’est l’Institut géographique national (IGN) qui joue ainsi la carte d’un Google Earth
‘ à la française ‘. Baptisé Géoportail, ce site permettra de survoler l’Hexagone et de zoomer au gré de ses envies. En quelques clics, on passera ainsi d’une vue générale à une représentation détaillée
d’une région, d’une ville, d’un quartier et même d’une rue (un pixel sur l’écran correspondra à 50 cm dans la réalité).
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