Troisième volet des aventures de l’agent spécial Sam Fisher, Splinter Cell : Chaos Theory est sans aucun doute le jeu d’infiltration à la troisième personne le plus abouti du moment. Servi par un scénario
digne des meilleurs films d’espionnage, le jeu met en scène un agent secret spécialisé dans les opérations à haut risque. Dans ce nouvel épisode, l’espion va tenter d’empêcher le déclenchement de la troisième guerre mondiale, rien que ça. Le plaisir
que procure Chaos Theory repose en partie sur la personnalité et les capacités du héros. Malgré un physique à la Arnold Schwarzenegger (c’est d’ailleurs le doubleur français de l’acteur qui prête sa voix au héros), Sam Fisher a
l’agilité d’un félin. Capable de se glisser en silence dans le dos d’un ennemi pour le mettre hors de combat ou de sauter de trois mètres de haut sans le moindre bruit, il est tout aussi à l’aise dès qu’il s’agit de manier les armes à feu. Pour
éliminer une menace, Sam a toujours le choix entre la manière forte et la ‘ douceur ‘. Ainsi, il est tout à fait possible de remplir une mission sans tuer qui que ce soit, en se contentant d’assommer
les adversaires à mains nues ou par le biais d’une décharge électrique grâce au fusil d’assaut à munitions multiples. Toutefois, notre héros dispose désormais d’un couteau qui lui permet aussi bien de trancher la toile d’une tente pour s’y
engouffrer que de réduire au silence un ennemi trop pressant. Pour progresser, Sam Fisher doit exploiter les zones d’obscurité. S’il sort de l’ombre, ses adversaires le repèrent en quelques instants. Dans cette nouvelle version, ils peuvent même le
détecter grâce à l’ombre qu’il projette en passant devant une lumière. Bluffant ! Le graphisme de Splinter Cell est tout aussi stupéfiant de réalisme. A condition de disposer d’une carte graphique récente compatible Pixel
Shader 3.0, le spectacle est sublime, notamment pour ce qui concerne la gestion de particules (lumières, fumée, eau…). La modélisation de Sam Fisher est hautement réaliste et son intégration au décor ne souffre d’aucun défaut : s’il
s’approche d’un parapet ou s’il doit franchir une grille, il l’enjambe sans à-coup. Lorsqu’il ouvre une porte coulissante, ses mains se placent aux bons endroits. Les bruitages sont tout aussi réussis. Ainsi, on apprend rapidement à détecter un
mouvement de caméra de surveillance, le bruit assourdi d’une conversation ou le discret ronronnement d’un ordinateur.La musique, quant à elle, signée Amon Tobin et disponible en CD, sert magnifiquement l’action sans jamais se montrer envahissante. Si l’aventure solo rappelle celle des épisodes précédents, Chaos Theory inaugure
une nouvelle façon de jouer à plusieurs avec le mode coopération, dans lequel deux joueurs doivent s’épauler pour remplir une mission : par exemple, l’un devra projeter l’autre au-dessus d’une barrière de lasers de surveillance. Enfin,
Chaos Theory reprend l’excellent mode à quatre joueurs dans lequel deux espions doivent affronter deux soldats armés jusqu’aux dents. Indispensable.
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