Depuis le mois de novembre, il fait beaucoup parler de lui dans la presse ?” nous lui avons d’ailleurs offert une belle place dans nos pages (voir Micro Hebdo n?’ 500) ?” et des vidéos le montrant sous toutes les coutures circulent sur le Net. Il a déjà son public, et pourtant peu de personnes l’ont réellement eu entre les mains, faute de pouvoir le trouver en magasin. Et il fait si envie que l’opérateur SFR, flairant le bon coup, a jeté habilement son dévolu dessus et le propose à 199 euros, mais avec un abonnement. Le modèle testé ici est la version hors SFR. Pourquoi fait-il envie ?Outre le prix jamais vu pour ce type d’appareils, il tranche avec la monotonie. Enfin, un petit portable léger, facile à connecter à Internet en quelques secondes ! Il séduit par sa capacité à rassembler beaucoup de services normalement dévolus à différents appareils. En clair, c’est le couteau suisse numérique, le second ordinateur que l’on a envie d’emporter partout avec soi et tout le temps. D’autant qu’il est très silencieux, étant dépourvu de ventilateur. Que peut-on faire de sérieux avec ?De la bureautique puisqu’il contient la suite OpenOffice.org 2.0, un équivalent de celle de Microsoft, d’où la possibilité de l’utiliser comme machine à traitement de texte, tableur et même pour des présentations. Son clavier, très agréable, permet réellement de taper des textes ! Que peut-on faire de distrayant avec ?Regarder des vidéos. Il reconnaît les principaux formats vidéo numériques, à l’exception notable de celui d’Apple (QuickTime). Les vidéos peuvent être transférées par une clé USB ou être lues directement depuis la clé. Le logiciel de lecture intégré est très bien conçu. Est-il facile à utiliser ?Oui. Dès l’allumage, l’écran propose un bureau graphique muni d’onglets clairement identifiés. Impossible de se tromper ou de se perdre. Chaque onglet donne accès à un écran composé d’icônes, elles aussi parfaitement compréhensibles. La simplicité, cette petite machine se la joue sans complexe ! Et si l’on n’est pas familier du maniement de la surface tactile, on peut brancher une souris sur l’une des trois prises USB. Cela fonctionne très bien. Le système d’exploitation tient-il la route ?Encore oui. Il s’agit d’une version de Linux (Xandros) dont l’interface graphique (fenêtres et menus) ressemble beaucoup à celle de Windows XP. Franchement, aucun manuel n’est nécessaire, à moins d’être un parfait débutant. Pour la fiabilité, rien à dire… sauf un plantage en quinze jours d’utilisation. L’Eee PC est-il rapide à la détente ?Oui. Il s’active très rapidement, en 25 secondes, et les logiciels aussi. Par exemple, démarrer le traitement de textes est extrêmement rapide. Bien sûr, par rapport à un PC portable équipé d’un processeur dernier cri, il ne soutient pas la comparaison, mais il n’est pas fait non plus pour effectuer des traitements longs et complexes : n’espérez pas monter des vidéos avec. Quelle est son autonomie ?Environ trois heures (test de visionnage d’un film jusqu’à épuisement de la batterie à l’appui). En réglant finement l’appareil, on peut même espérer une autonomie plus longue. A-t-il un défaut ?La petite taille de l’écran de 15 x 9 cm, avec une définition de 800 x 480 points. Mais ce n’est pas très gênant. A noter que l’on peut le relier à un écran externe, ce qui permet d’augmenter le confort et d’atteindre une définition de 1 024 x 768 points. Quelle est sa principale qualité ?Celle d’être un vrai petit ordinateur et d’inaugurer une nouvelle famille d’appareils aussi séduisants qu’agréables. On se demande même pourquoi il n’a pas été conçu plus tôt.
L’avis de la rédaction
On aime
Le prix, le concept, l’absence totale de bruit.
On n’aime pas
La taille trop petite de l’écran.
Mention Très bien
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