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Le matériel et l’emplacement

Le terme de sport fait immanquablement penser au téléobjectif mais, pour restituer la dynamique, le grand-angle est également un outil redoutable. En pratique, donc, toutes les…

Le terme de sport fait immanquablement penser au téléobjectif mais, pour restituer la dynamique, le grand-angle est également un outil redoutable. En pratique, donc, toutes les familles de focales ont leur place dans votre sac, lequel doit être le plus léger possible. La question du poids est cruciale. Une course à pied dure au minimum une heure. Une heure pendant laquelle vous allez vous déplacer de droite à gauche, enjamber parfois des petites barrières, vous baisser, etc. Bref, sans aller jusqu’à dire qu’une course est plus physique pour le photographe que pour les participants, c’est quand même un exercice éprouvant. Plus votre sac sera lourd, plus cela pourra devenir pénible. Pour en revenir aux focales, sauf à vouloir obtenir un effet spécial, vous n’utiliserez que des temps de pose courts (de l’ordre du 1/125,1/200 s) ; donc, si vous avez le choix, privilégiez les objectifs très ouverts.

Protégez les appareils

Les courses se déroulant en général de mars à novembre, avec une pause pendant l’été, il est toujours susceptible de pleuvoir à cette période-là. Après avoir à peu près tout essayé, Vincent a préféré adopter le système D. La mousse du fond de son sac a été retirée et remplacée par un empilage de sacs en plastique, du type de ceux que donnent les grandes surfaces. Lorsqu’il pleut, ou s’il y a un risque de poussière, il place son boîtier dans un de ces sacs et ménage un trou pour sortir l’objectif. Simple, et extrêmement efficace.

Sortez le flash

Même quand les courses ont lieu à l’extérieur, le flash est souvent très utile. Il peut servir à ‘ déboucher ‘ un contre-jour, à obtenir des effets de filés ou à éclairer un groupe. En résumé : emportez-le !

Repérez les lieux

La longueur d’une course, et la variété des événements qui vont certainement la ponctuer, impose d’avoir un plan en tête avant le départ. Le principal souci est celui du déplacement. Si suivre une course de bout en bout n’est guère réaliste, choisir un emplacement unique, c’est se priver d’un tas de mini-événements. Enfin, pour corser le tout, la circulation est en général réglementée ces jours-là. Au final, le deux-roues est, de loin, la solution idéale : il permet de sauter d’un endroit à un autre sans trop de problèmes.

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Luc Saint-Élie