Cette année 2008 pourrait bien être celle du livre électronique. De plus en plus d’utilisateurs se laissent tenter par cette nouvelle façon de consommer de l’information numérique. A tel point que les produits sont victimes de leur succès. Tant aux États-Unis avec le Kindle d’Amazon et le Digital Book de Sony qu’en France avec le Cybook de Bookeen, impossible de trouver un modèle disponible. Tous sont en rupture de stock malgré des tarifs compris entre 300 et 500 euros. Mais pourquoi un tel engouement ? En dix ans, l’e-book a considérablement évolué. Le Cybook Generation 3, l’un des plus petits modèles disponibles, c’est seulement 8,5 mm d’épaisseur, 11,8 cm de largeur, et 18,8 cm de longueur. Le tout dans 174 grammes.
Un concentré de livres
L’appareil est moins encombrant qu’un livre de poche et capable de contenir des dizaines d’ouvrages. Quant aux contenus, vous n’avez que l’embarras du choix. Des plates-formes payantes sont disponibles, comme le quotidien Les Échos. Pour un tarif de 650 à 770 euros la première année, selon le type de lecteur choisi (soit un connectable en USB, soit un modèle Wi-Fi), ou 365 euros si vous êtes déjà doté d’un appareil, vous pouvez recevoir tous les jours le journal au format numérique. Mais de nombreux contenus gratuits sont aussi disponibles. Les ouvrages de la littérature classique tombés dans le domaine public en constituent la principale base (Balzac, Beau de laire, Molière, etc. ). Des romanciers plus modernes osent aussi le coup de pub en diffusant gratuitement leurs créations. Des évolutions attendues dans le domaine des écrans pourraient accélérer davantage encore le secteur. Ainsi le joint-venture LG Philips vient-il de présenter un prototype d’e-paper flexible de seulement 3 millimètres dépaisseur. De quoi remiser pour de bon le papier ? Affaire à suivre…
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