Des PC de bureau à moins de 300 euros. Des portables sous les 500 euros. Pas des modèles d’occasion ou ‘ tombés du camion ‘, mais des ordinateurs neufs, vendus en bonne et due forme dans les grandes
surfaces en septembre. Car, comme à chaque rentrée des classes, les promotions pullulent au rayon informatique. Sachant que les impôts, les fournitures scolaires et les renouvellements de garde-robe amputent le budget des familles, marchands et
fabricants compactent leurs tarifs pour séduire le chaland. Et cette année, les prix écrasés battent des records. Ces produits d’appel représentent-ils réellement de bonnes affaires ? Oui, dans la mesure où tout le monde n’a pas
les moyens de dépenser deux mois de Smic dans une configuration.Ces ordinateurs à prix serré participent à la popularisation de l’informatique ?” et donc de l’accès à l’information ?” d’autant qu’ils suffisent à des besoins courants. Ils sont
pratiquement aussi puissants que des PC haut de gamme d’il y a dix-huit mois, et même mieux équipés (avec un graveur de DVD et un lecteur de cartes mémoire), sans compter qu’ils sont signés de grandes marques, composés
d’éléments parfaitement standard et assortis d’une garantie et d’une assistance. D’ailleurs, quand on sait à quelle vitesse le matériel informatique se dévalorise, il n’est vraiment pas raisonnable d’acheter
ce qu’il y a de plus cher…Toutefois, un PC ‘ premier prix ‘, sans logiciel et avec le strict minimum de mémoire vive, pourra rapidement s’avérer limité, voire décevant, surtout pour un débutant qui ne saura pas le mettre à niveau
quand ses besoins auront évolué. Pour éviter la déception, la meilleure attitude consiste peut-être à investir d’emblée 50 ou 100 euros supplémentaires dans un modèle sans lacune, et plus pérenne. C’est comme pour les vêtements :
entre un jean pour snobs nantis à 300 euros et un bloudjine taillé à la hache à 5 euros, la vraie bonne affaire, c’est sans doute le modèle à 30 euros…(*) rédacteur en chef
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