Le jeu des 7 erreurs

1. La sécurité

Le mode inPrivate du navigateur IE8 (qu’il faudra télécharger à part) permet de naviguer de manière anonyme sur Internet. C’est un premier pas pour la sécurité, mais cela ne suffira pas. Avec Windows 7, les antivirus seront encore de rigueur ! Et si la meilleure protection pour la navigation reposait sur la machine virtuelle Windows XP ? En exécutant le navigateur Internet installé dans XP, c’est ce système virtuel qui fait office de filtre de sécurité. Une bonne solution qui nécessite toutefois de disposer d’une machine puissante.

2. Les versions

Cinq versions de Windows 7, c’est trop ! Certes, l’Intégrale et l’Entreprise ne seront pas destinées aux particuliers. La première n’apporte aucun avantage pour l’utilisateur particulier et la seconde ne sera disponible qu’en licence dite “ volume ”. Mais les trois autres moutures, la Familiale Premium, la Professionnelle et la Starter seront bien disponibles. Bref, beaucoup de choix pour un seul système…

3. Les effets graphiques

La nouvelle interface est belle et pratique. La prévisualisation des fenêtres à partir de la barre des tâches, l’empilement des programmes, l’Aero Shake qui permet de réduire toutes les fenêtres ouvertes en secouant la plus importante avec la souris sont des évolutions notables. Mais entre Vista et Windows 7, la révolution n’a pas eu lieu. L’interface intelligente qui s’adapte automatiquement à l’utilisateur attendra…

4. Le système de restauration

L’outil de restauration de Windows 7 est plus complet que celui de Vista et XP. À la sauvegarde des fichiers (proposée de manière répétitive par le centre de maintenance) s’ajoute la création d’image disque : une photographie à un instant donné du système. C’est une nouveauté très utile, mais qui ne peut être réalisée que ponctuellement. Pour la protection au quotidien, il faut se contenter de la création de points de restauration, outil déjà connu et à l’efficacité limitée. À quand une solution unifiée digne de la Time Machine de Mac OS X ?

5. Le groupe résidentiel

Avec ce module, Microsoft veut faciliter la communication des PC dans la maison, à condition que tous les PC soient sous Windows 7 ! Quant à la fiabilité du système, elle est encore perfectible, notamment la détection du réseau privé et la lecture déportée des contenus multimédias. Rien ne vaut le bon vieux Groupe de travail.

6. La virtualisation

Avec Windows 7, Windows XP reste intégré dans une machine virtuelle. Ce qui permet aux anciens logiciels et périphériques avec des pilotes 16 bits de fonctionner. Jusqu’alors réservé aux utilisateurs avancés (avec Virtual PC), cet outil est théoriquement à la portée de tout utilisateur de Windows 7… à condition d’avoir un processeur compatible (Intel VT ou AMD-V) et Windows 7 Professionnelle ou Intégrale. Reste que la gestion des systèmes virtuels est loin d’être évidente.

7. 32 ou 64 bits ?

En version boîte, Windows 7 se présente sous forme de deux systèmes, un 32 et un 64 bits, ce dernier nécessitant une mémoire supérieure à 2 Go. Jusque-là rien de compliqué, mais cela aurait pu être encore plus simple en passant nativement Windows 7 en 64 bits. Il aurait gagné en stabilité et en sécurité, en exécutant les applications 32 bits par émulation. À trop vouloir préserver l’existant, Microsoft perd l’occasion de créer la rupture technologique qui est déjà mise en place chez Apple.