- Le grand match des navigateurs Internet
- 1er ex aequo : Chrome, pour les applications en ligne
- 1er ex aequo : Opera, le plus rapide
- 3e : Firefox, le plus extensible
- 4e ex aequo : Safari, Chrome en moins bien
- 4e ex aequo : Flock, pour le Web 2.0
- 6e : Internet Explorer, leader sur le déclin
- 7e : Avant Browser, une surcouche aboutie
- 8e : K-Meleon, des choix pénalisants
- 9e : GreenBrowser, mélange bizarre
- 10e : Slimbrowser, léger et sans relief
- 11e ex aequo : Maxthon, sacrée déception
- 11e ex aequo : Sleipnir, made in Japan
- Ceux que Microsoft a écartés
- Comment nous avons testé les navigateurs
Depuis quelques semaines, si Internet Explorer est votre navigateur par défaut et si vous avez correctement réalisé vos mises à jour de Windows XP, Vista et 7, vous avez peut-être remarqué cette fenêtre qui vous invite à choisir un navigateur Web. Cette fenêtre, c’est le fameux ballot screen. Son apparition a été décidée par la Commission européenne suite à une plainte d’Opera Software contre Microsoft pour pratiques anticoncurrentielles. Sa mise en œuvre survient dans les pays de l’Espace économique européen, autrement dit l’Europe des 27 à laquelle s’ajoutent la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.
Concrètement, l’écran de choix propose de sélectionner un navigateur parmi douze logiciels. Les cinq programmes détenant les parts de marché les plus importantes (IE, Firefox, Chrome, Safari et Opera) sont présentés côte à côte à l’ouverture de l’écran, dans un ordre aléatoire ; en faisant défiler la fenêtre, les autres navigateurs, moins connus (Avant Browser, Flock, GreenBrowser, K-Meleon, Maxthon, Sleipnir, Slimbrowser) font leur apparition, là encore de manière aléatoire. Une fois le programme choisi, son téléchargement et son installation démarrent automatiquement ; il peut ensuite être déclaré navigateur par défaut.
De l’importance du moteur
Même si le choix paraît étendu, avec onze navigateurs pour remplacer IE, la réalité est sensiblement différente. On peut les classer en trois catégories. La première, celle des « surcouches » pour le navigateur de Microsoft. C’est le cas de cinq navigateurs de l’écran de choix : ils s’appuient sur les composants installés – et notamment sur Trident, le moteur de rendu d’Internet Explorer – et rajoutent diverses fonctions comme le blocage des publicités ou des animations Flash, le stockage en ligne des favoris et de certaines données personnelles… Vous continuez donc malgré tout à utiliser IE qui ne doit pas être désinstallé !
Viennent ensuite les navigateurs basés sur le moteur Gecko, autrement dit Firefox, son dérivé Flock et K-Meleon. Et enfin les navigateurs autoproclamés rapides, basés sur les moteurs Webkit (Safari, Chrome) et Presto (Opera). Mais dépassent-ils vraiment la concurrence en termes de vélocité ? L’utilisation de moteurs d’affichage différents a-t-elle un impact sur les performances et le rendu des pages Web ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans ce dossier, puisque nous avons comparé minutieusement les douze navigateurs. Résultat : si ce n’est pas déjà fait, il est vraiment temps d’abandonner IE…
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