Bien adaptés au format panoramique des films, les grands écrans 16/10 apportent un confort très appréciable au quotidien, grâce à leur large surface d’affichage et leur haute définition.
Après avoir investi nos salons avec la mode du home cinéma, les écrans panoramiques s’invitent sur nos bureaux. De fait, de plus en plus de constructeurs proposent des moniteurs LCD de type Wide (large), au format 16/10. Ce format, proche du 16/9 utilisé sur les DVD-vidéo, est naturellement bien adapté à la diffusion de films, car il permet de réduire ou de faire disparaître les bandes noires en haut et en bas de l’image.Mais les écrans 16/10 ne se cantonnent heureusement pas à cet usage, car les modèles de grande taille possèdent des définitions très élevées. Ainsi, un modèle d’une diagonale de 20 pouces (51 cm) atteint 1 680 x 1 050 pixels, ce qui représente une surface d’affichage presque 35 % plus importante que celle d’un écran 19 pouces (d’une définition de 1 280 x 1 024 pixels). Du coup, non seulement on peut afficher beaucoup d’éléments, mais travailler plus confortablement qu’avec un écran classique au format 4/3, en disposant plusieurs fenêtres côte à côte (navigateur Web, logiciel de messagerie, etc. ).En revanche, le 16/10 n’est pas idéal pour les joueurs, peu de jeux actuels sachant gérer ce format. On peut certes modifier la définition de l’affichage ; mais soit on se retrouve avec de disgracieuses bandes noires sur les côtés de l’image, soit on perd en qualité (à cause de l’interpolation de pixels, pas toujours bien gérée). En outre, les temps de réponse de cette nouvelle génération d’écrans sont curieusement plus élevés que ceux de leurs homologues au format 4/3 : presque tous dépassent 25 ms, ce qui nuit à la fluidité d’affichage des jeux.Quoi qu’il en soit, joueur ou pas, il faut savoir, avant de se lancer dans l’achat de ce type d’écran, qu’à cause de sa relative nouveauté, peu de cartes vidéo sont capables de gérer sa définition de 1 680 x 1 050 pixels. Et même celles théoriquement adaptées risquent d’émettre un signal vidéo insuffisant pour permettre un affichage correct si elles sont reliées à l’entrée VGA, plutôt que DVI, de l’écran. Un autre détail qui compte : de plus en plus d’écrans sont dotés d’une dalle LCD brillante. Cette caractéristique est à considérer comme un critère de choix subjectif : on aime… ou pas ! On notera cependant que les dalles brillantes permettent de renforcer les contrastes, et s’avèrent en conséquence particulièrement bien adaptées pour retoucher des photos ou regarder des films. Mais dès que la lumière ambiante devient intense ?” il suffit parfois d’avoir une fenêtre dans le dos ?” les inévitables reflets sur l’écran peuvent devenir gênants…
Des petits plus qui font la différence En complément des indispensables entrées VGA et DVI, certains écrans disposent d’entrées vidéo Composite, S-Vidéo voire YUV, ce qui permet de les relier à d’autres sources vidéo qu’un ordinateur (caméscope, lecteur DVD, appareil photo, etc. ). En branchant un appareil doté d’un tuner TV (un graveur de salon, par exemple), on peut même afficher la télévision.
Certains écrans peuvent basculer sur un axe horizontal pour passer du mode paysage au mode portrait, ce qui permet d’afficher des pleines pages en hauteur. Ce mode est intéressant pour surfer sur le Web et, surtout, pour travailler avec un traitement de texte.
La plupart des écrans LCD actuels intègrent des ports USB sur leurs flancs. En faisant ainsi office de hub, ils permettent de brancher des périphériques USB. Pratique quand tous les ports de l’ordinateur sont occupés ou difficilement accessibles.
Il est pratique d’ajuster l’orientation et la hauteur d’un écran pour qu’il s’adapte aux habitudes de l’utilisateur. Pour cela, il est préférable d’avoir un pied tournant et ajustable en hauteur.
Glossaire Format d’image standard, correspondant à une définition de 640 x 480 points. En pratique, on utilise aussi ce terme pour désigner les prises vidéo analogiques des écrans et des PC.
Interface transmettant un signal vidéo en numérique, sans conversion analogique. On la rencontre sur la plupart des cartes graphiques et des écrans LCD actuels.
Différence d’intensité lumineuse (luminosité) entre les pixels les plus lumineux et les pixels les plus sombres d’une image, exprimée par un taux (un rapport). Un contraste de 100:1 signifie que les zones blanches sont 100 fois plus lumineuses que les zones sombres. Plus le contraste est élevé, plus les noirs sont profonds et les couleurs distinctes.
Quantité de lumière délivrée, exprimée en candélas par mètre carré (cd/m2 ).
Temps total nécessaire pour qu’un pixel passe du noir au blanc (temps de montée) puis repasse du blanc au noir (temps de descente). Si ce temps est trop long (au-delà de 25 ms), on observe des traînées sur les images animées dans les jeux et les films (on parle d’effet de rémanence).
Ce qui est important Ces deux points déterminent la qualité d’affichage. Pour distinguer les détails d’une image, le taux de contraste d’un écran LCD doit être élevé (au moins 300:1). Si l’écran doit être installé dans un lieu très éclairé, il faut que sa luminosité soit au moins de 125 cd/m2 . Elle doit aussi être uniforme sur toute la surface de l’écran, avec une différence d’intensité la plus faible possible entre les bords et le centre.
Le temps de réponse d’un écran LCD est déterminant quand il s’agit d’afficher des images animées. Quand il est trop long, les images affichées ont tendance à se superposer. Il ne doit pas excéder 25 ms pour la vidéo et 20 ms pour le jeu. Attention, les chiffres des constructeurs sont optimistes ; ils ne correspondent parfois qu’au seul temps de montée, ou à la moyenne du temps de descente et du temps de montée…
Les angles de vision d’un écran déterminent la zone dans laquelle on doit se situer pour voir l’image affichée. Les constructeurs de dalles LCD ont fait beaucoup de progrès ces dernières années et tous les écrans actuels sont encore visibles sur le côté… mais pas en qualité optimale. Mieux vaut parler d’angles de vision optimaux, qui correspondent à la zone où l’image n’est absolument pas altérée.
Gare aux écrans qui affichent des images trop flatteuses, avec des couleurs trop belles pour être honnêtes ! Ils sont certes agréables à regarder, mais pas fiables pour faire de la retouche photo, par exemple, notamment quand il s’agit de reproduire correctement des teintes chair. On peut parfois intervenir sur les réglages de teintes pour corriger un manque de fidélité flagrant… mais pas toujours !
Comment nous avons testé A l’aide d’une sonde de luminosité à haute vitesse placée sur l’écran et reliée à un oscilloscope, nos ingénieurs ont mesuré le temps nécessaire à un pixel pour passer du noir au blanc (temps de montée) puis du blanc au noir (temps de descente). Les mesures relevées diffèrent sensiblement de celles annoncées par les constructeurs qui comptent souvent le temps nécessaire pour passer du gris au gris (une moyenne).
Pour mesurer le contraste, les ingénieurs ont eu recours à une sonde colorimétrique Konica-Minolta CA210 pilotée par le logiciel ColorFacts Test Pattern. La même sonde pilotée par le logiciel Milori ColorFacts version 5.5 a servi à mesurer la luminosité et les couleurs. L’étendue de la gamme des couleurs affichables par l’écran a été évaluée en la comparant à celle des couleurs perceptibles par l’?”il humain. Le respect et la stabilité des couleurs s’estiment en mesurant les variations de bleu et de rouge dans dix nuances de gris. Pour la luminosité, il s’agit de calculer l’indice de déviation de la courbe Gamma, qui rend compte de la capacité de l’écran à restituer la luminosité blanche.
Comme l’image affichée par tous les écrans LCD actuels est encore visible quand on les regarde sur le côté, nous avons durci notre méthode de mesure pour ne retenir que les angles sous lesquel l’affichage ne subit absolument aucune altération. Nos mesures ont ainsi été effectuées à l’aide d’un caméscope tri-CDD qui filmait une mire de couleurs affichée par les écrans posés sur un plateau tournant. Les séquences obtenues sont analysées par un logiciel d’acquisition et de traitement d’image pour calculer l’angle de vision en fonction de l’évolution de la pureté de chaque couleur élémentaire (RVB).
A notre avis : Attention aux faux arguments de vente Faut-il s’attacher à la technologie, si souvent employée comme argument de vente par les fabricants de matériel informatique ? En ce qui concerne les écrans LCD, on peut se poser la question. Ainsi, selon des sites spécialisés, la technologie de matrice LCD ‘ TN + film ‘ est plutôt utilisée pour concevoir des écrans bas de gamme. Ce qui semble se vérifier dans notre comparatif. A l’opposé, les technologies MVA et PVA sont censées être optimales parce qu’elles offriraient, entre autres, de meilleurs angles de vision et des contrastes renforcés. Un petit coup d’?”il sur nos mesures semble remettre cela en cause…
Les choix de l’Ordinateur Individuel SyncMaster 215TW Samsung : presque parfait
Pas grand-chose à redire sur cet écran de 21 pouces, qui offre une excellente qualité d’affichage. Proposé à un tarif raisonnable (583 euros), il se distingue aussi par sa connectique riche (VGA, DVI, Composite, S-Vidéo et YUV) permettant de le relier à n’importe quelle source vidéo. Seuls défauts : des angles de vision optimaux un peu étroits et l’absence de ports USB.
Brilliance 200W6CS Philips : une excellente affaire
Cet écran se distingue par son très bon rapport qualité/prix. Vendu 455 euros, il est seulement 45 euros plus cher que le dernier de notre comparatif alors que ses qualités d’affichage sont tout juste en retrait du premier ! On regrette seulement ses angles de vision optimaux un peu étroits, et la présence d’un unique port USB.
Syncmaster 215TW – Samsung : Aucun vrai point faible Cet écran n’est pas le premier de notre classement par hasard. D’abord, sa qualité d’affichage est excellente avec un contraste exceptionnel, un très bon rendu des couleurs et une luminosité assez uniforme. Ensuite, il se distingue par une dalle de 21 pouces, un basculement en mode portrait, un pied pivotant réglable en hauteur, une prise casque en façade aisément accessible et… il est fourni avec des logiciels d’étalonnage (Samsung Natural Colors et MagicTune). Enfin, le SyncMaster 215TW brille par sa connectique. En plus des entrées VGA et DVI-D, il dispose d’entrées Composite, S-Vidéo et YUV, qui permettent de le brancher à n’importe quelle source vidéo. Connecté à un appareil intégrant un tuner TV, il peut faire office de téléviseur ! Deux derniers points : ses boutons sont agréables au toucher et ses menus de navigation faciles à utiliser. On regrettera l’absence de ports USB, de boutons de réglage direct du contraste et de la luminosité, et ses angles de vision optimaux (69?’ en horizontal, 40?’ en vertical).
Points forts
Contraste exceptionnel Bon rendu de couleur Nombre d’entrées vidéo Mode portrait Pied rotatif et réglable en hauteur
Points faibles
Pas de ports USB
Prix
583 euros
F2105 – HP : Grande taille Légèrement plus grand que la plupart de ses concurrents avec sa diagonale de 21 pouces, cet écran offre une meilleure lisibilité des documents. Et son contraste est impressionnant (941:1). Bien que doté d’une dalle de même taille que celle du Samsung SyncMaster 215TW, le HP f2105 n’exploite pas aussi bien ses qualités : il affiche moins de détails dans les zones d’ombres, son temps de réponse n’est pas convaincant… et il est plus cher ! Par ailleurs, sa finition laisse à désirer : ses boutons en façade manquent de souplesse, son gros pied réglable et ses haut-parleurs latéraux le rendent encombrant.
Points forts
Ecran 21 pouces Contraste très élevé
Points faibles
Manque de détail dans les zones d’ombre Temps de réponse élevé Encombrement
Prix
699 euros
Cinema Display 20 – Apple : Trop cher Apple a le sens du design ! Pour preuve, cet écran en aluminium à l’esthétique soignée. Les fans de Mac adoreront… Mais les autres ne manqueront pas de noter son prix prohibitif, qui ne se justifie pas par ses qualités d’affichage, moyennes. Par ailleurs, le Cinema Display ne propose aucun menu de réglage des couleurs, ne dispose pas d’entrée VGA, son pied n’est pas réglable, et l’alimentation externe est encombrante. Mais il est le seul de ce comparatif à disposer de deux ports FireWire.
Points forts
Esthétique réussie Ports FireWire
Points faibles
Pas de menu de réglage des couleurs Pas d’entrée VGA Prix élevé
Prix
819 euros
10 20 35 W – Belinea : Contraste élevé Offrant une bonne qualité d’affichage, cet écran se distingue par son contraste très élevé (837:1). Il est également l’un des modèles les plus généreux en nombre de ports USB, puisqu’il en possède quatre. En revanche, il pèche en terme d’ergonomie : il ne se règle pas en hauteur, ni ne pivote en mode portrait.
Points forts
Qualité d’affichage Contraste élevé 4 ports USB
Points faibles
Pas de réglage en hauteur Pas de mode portrait
Prix
493 euros
FP202W – BenQ : Décevant Moins cher et moins bon que ses concurrents, le FP202W de BenQ déçoit. Avec un contraste de 323:1 et une luminosité maximale de 152 cd/m2 son affichage manque de vivacité. Et son équipement est pauvre… A ce niveau, on peut parler de bas de gamme.
Points forts
Prix
Points faibles
Contraste faible Luminosité maximale peu élevée Pied non réglable Alimentation externe Pas de ports USB
Prix
410 euros
Multisync LCD20WGX – Nec : Brillant ! Deuxième de notre classement, cet écran décroche la meilleure note pour la qualité d’affichage. Il présente le temps de réponse le plus court de notre comparatif (18,3 ms), une luminosité maximale très élevée (347 cd/m2 ) permettant d’en profiter dans des pièces très éclairées, et des angles de vision larges (117?’ en horizontal, et 121?’ en vertical). Il dispose de quatre ports USB, et son astucieux petit joystick en façade s’avère très pratique pour naviguer dans les menus et modifier les couleurs, le contraste ou la luminosité. Mais il n’est pas possible de régler le pied en hauteur et de faire pivoter l’écran en mode portrait. Attention, ce modèle dispose d’une dalle brillante. Certes, cela renforce assez bien le contraste et le rendu des couleurs, mais son extrême sensibilité aux reflets peut s’avérer gênante quand on le place à proximité d’une lampe.
Points forts
Temps de réponse court Luminosité maximale élevée Angles de vision très larges
Points faibles
Pied non réglable en hauteur
Prix
582 euros
Brilliance 200W6CS – Philips : Le bon rapport qualité/prix Les caractéristiques et l’homogénéité des qualités d’affichage de cet écran, parmi les moins chers dans sa catégorie, lui permettent d’obtenir haut la main le meilleur rapport qualité/prix de notre comparatif. On apprécie, entre autres, son contraste très élevé (834:1) et son pied réglable en hauteur. Par ailleurs, face à ses concurrents, son temps de réponse de seulement 25,3 ms apparaît comme plutôt court. A noter son design soigné et son ergonomie bien étudiée ?” la meilleure de tous les écrans de ce comparatif ?” qui permet, entre autres, d’adapter finement l’affichage à ses besoins. On regrette cependant ses angles de vision optimaux assez étroits (69?’ en horizontal et 45?’ en vertical) et la présence d’un unique port USB.
Points forts
Prix Contraste élevé Richesse des réglages Pied réglable en hauteur
Points faibles
Angles de vision étroits Un seul port USB
Prix
455 euros
Ultrasharp 2007FPW – Dell : Bien équipé Voici un écran ‘ branché ‘ ! En plus de ses quatre ports USB, des entrées VGA et DVI-D, il est l’un des deux seuls de ce comparatif à disposer d’entrées Composite et S-Vidéo. Mais sa qualité d’image ne le prédispose pas à remplacer un téléviseur. Ne serait-ce qu’à cause de son temps de réponse (34,7 ms) et de ses angles de vision étroits (42?’ en horizontal et 47?’ en vertical).
Points forts
Connectique riche 4 ports USB Pied réglable en hauteur Mode portrait
Points faibles
Qualité d’affichage Temps de réponse
Prix
633 euros
VX2025WM – Viewsonic : Bel affichage Bien qu’il soit seulement classé sixième de notre comparatif, cet écran possède une très bonne qualité d’affichage. Et sa finition est particulièrement soignée, comme en témoignent les haut-parleurs, intégrés dans la coque de façon invisible. On regrette juste quelques détails pratiques : le pied pas du tout réglable et l’absence de ports USB.
Points forts
Très bonne qualité d’affichage Finition soignée
Points faibles
Pied non réglable Pas de ports USB
Prix
470 euros
AL2051W – Acer : Peu convaincant Cet écran est l’un des deux seuls modèles de notre comparatif doté d’une dalle brillante. Il est donc très sensible aux reflets. Avant-dernier du classement, l’AL2051W s’en tire tout de même honorablement grâce à sa qualité d’affichage : les couleurs sont respectées, la luminosité est correcte et uniforme. En revanche, son temps de réponse est vraiment trop long (34,7 ms), ce qui le pénalise pour les jeux. Autres regrets : il ne dispose pas de ports USB, son pied n’est pas réglable et son alimentation est externe.
Points forts
Couleurs stables Luminosité correcte
Points faibles
Temps de réponse Pas de ports USB Alimentation externe
Points faibles
538 euros
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