Le prix total d’une imprimante exige la prise en compte de l’autonomie des cartouches d’encre. C’est-à-dire ce qu’elle coûte à l’usage. Mais les constructeurs d’imprimantes se sont enfermés dans un modèle économique dit d’achat de parts de marché, dans lequel ils s’évertuent à vendre l’imprimante au prix le plus bas, en comptant se rattraper sur les consommables. L’irruption, pour certaines imprimantes, de cartouches compatibles, proposées par des tiers à un prix plus attrayant, vient perturber leurs calculs. Les tests ont montré que ces compatibles sont de qualité inégale. A l’instar du marché de la pièce détachée automobile, celles d’origine ont, semble-t-il, quelques vertus résiduelles. La sophistication des têtes et des dispositifs anti-remplissage peuvent aboutir à une obstruction irrémédiable de la tête d’impression. Dans d’autres cas, la qualité d’impression est telle qu’on croirait parfois que l’encre est mise au point par un apprenti chimiste. Bref, la variabilité ne peut qu’inspirer la prudence. Nos résultats ne sont donc pas transposables de manière automatique à d’autres marques de compatibles ou dimprimantes.* Antoine de Rivarol
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