Calculateur géant
Commercialisé en 1946, le calculateur IBM 603 a été vendu à 150 exemplaires, un grand succès… pour l’époque. C’est l’une des premières machines mi-mécaniques, mi-électroniques. D’impressionnants tubes à vide étaient utilisés pour coder les nombres à la place des relais électromécaniques.
Portable à condition d’être fort
Vaguement ‘ portable ‘ 28 kg tout de même , l’IBM 5100 disposait d’un lecteur de bande magnétique et d’un petit écran à tube cathodique capable d’afficher 16 lignes de 64 (petits) caractères. Vendu très cher à son lancement en 1975 (à partir de 9 000 $), c’est le premier ‘ tout-en-un ‘.
Micro mais pas trop
Lancé sur le marché en 1965, le PDP8, de Digital Equipment Corporation, est le premier micro digne de ce nom. ‘ Peu encombrant ‘ et ne nécessitant plus de refroidissement dans un espace séparé, l’ordinateur trouve enfin sa place dans le bureau de l’utilisateur. Attention : dans, et pas sur le bureau, l’engin occupait tout de même le volume d’une grosse armoire.
Tout en rondeurs
Avec son boîtier arrondi, le Commodore 8032-SK détonne en 1980. Son clavier séparé séduira les utilisateurs. Plus tard, sa ligne fera des émules, par exemple chez Dell avec l’OptiPlex GXpro.
Du haut de cette pyramide…
Le PET ( Personal Electronic Transactor ), de Commodore, a de l’allure : une tôle en acier noire et beige, une pyramide tronquée dans laquelle sont logés l’écran et le clavier. Malgré ses capacités réduites et des problèmes de surchauffe, il trouvera son public dès sa sortie en 1977, affublé avant l’heure de la dénomination ‘ personal computer ‘.
Vraiment léger
Avec ses 4 kg, contre 10 pour son concurrent, l’Osborne, l’Ampere WS-1 conçu par Ampere et produit par la compagnie japonaise Nippon-Shingo est, en 1985, le premier ordinateur vraiment portable. Il propose un espace ‘ repose-poignets ‘ devant le clavier, ‘ réinventé ‘ dans les années 1990.
Bois de façade
La console VCS 2600 d’Atari (pour Video Computer System) fait entrer le jeu vidéo à la maison en 1977. Son aspect ‘ bois rainuré ‘ est assorti aux téléviseurs et au mobilier de l’époque.
Emballé, c’est pesant
Après avoir lancé le premier transportable compatible IBM, Compaq fait encore plus fort en 1986, avec le Portable II. Le poids reste élevé (13 kg), mais la machine est puissante et bon marché. Pour le transport, le clavier s’encastre à l’avant du boîtier, donnant à l’ordinateur des airs de machine à coudre.
Caméra intégrée
En 1998, Sony marque son entrée dans le secteur informatique avec les ordinateurs portables Vaio ( Video Audio Integrated Operation ). Sorti courant 2000, le Vaio Picturebook est un ultraportable qui intègre une caméra mobile, au-dessus de l’écran. Un nouveau concept qui séduira les itinérants adeptes de la webcam.
Ecran total
Le masque de données vidéo Glasstron, de Sony, dont la première version est apparue en 1999 au Japon modifie le concept d’écran. Combinés, les deux écrans à cristaux liquides de 0,55 pouce donnent l’impression d’être assis devant un écran de 30 pouces. L’immersion virtuelle prend corps.
Clé en main
Pas plus grande qu’une clé de voiture, la ‘ clé de données ‘ permet d’échanger des fichiers entre plusieurs postes, via le port USB. Que de chemin parcouru depuis la disquette que l’on n’imagine pas accrochée au porte-clés, contrairement à ce modèle signé Iomega. Un nouvel objet pour un nouvel usage.
Ecran amovible
Le système Tablet PC, initié par Microsoft et adopté par de nombreux constructeurs, a marqué l’esprit des designers. Ils sont plusieurs à voir dans ce nouveau concept on peut faire pivoter ou détacher l’écran, et écrire directement dessus l’innovation majeure de l’année 2002. Le Portégé 3500 Tablet PC, de Toshiba, a obtenu le label national de qualité Janus de l’Institut français du design.
Au-delà du fonctionnel
Quand technologie rime avec poésie… Le designer italien Stefano Marzano et son équipe imaginent, pour Philips, des ‘ interfaces poétiques ‘ plongées dans une ‘ intelligence ambiante ‘, dans le cadre du projet MiME ( Multiple intimate Media Environments ). Par exemple, un dispositif de stockage sans fil, comme ci-dessus.
Rouge de plaisir
Primé au concours des jeunes créateurs de Toshiba, le Glut, dessiné par Philippe Portheault, est un lecteur MP3 (encore en prototype) doté d’organes sexuels mâle et femelle (sic). Lors de l’accouplement, qui permet d’échanger des fichiers, on peut voir le Glut rougir. La musique est sélectionnée en fonction de la façon dont on manipule le Glut (tendrement, brusquement, etc.).
Stylo branché
Imaginé par la société française Absolut Reality, Linkee est un prototype de stylo Internet, en forme de galet pour bien tenir dans la main. Le principe : si un produit vous intéresse, vous scannez son code-barres grâce au Linkee ; vous pouvez ensuite le commander ou retrouver toutes les informations s’y rapportant sur Internet, automatiquement. Il suffit de reposer le Linkee sur sa base.
Seul dans la foule
Une bulle de silence dans un monde trop bruyant… Avec Well.com, projet présélectionné au Janus de l’Étudiant de l’Institut français du design, Mélanie Forgeas a imaginé une borne interactive de nouvelle génération. Son acoustique a été tout particulièrement soignée pour isoler vraiment l’utilisateur.