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Le dernier de l’atlas

Il y a de fortes chances pour que cet atlas routier signé MicroApplication ne fasse pas changer de crémerie les habitués de Mappy ou de Via…

Il y a de fortes chances pour que cet atlas routier signé MicroApplication ne fasse pas changer de crémerie les habitués de Mappy ou de Via Michelin.Certes, la présentation est agréable : la carte en couleur, très lisible, affiche un grand nombre de détails, dont une quantité impressionnante de restaurants, hôtels et autres centres d’intérêts touristiques. Certes encore, le
moteur de recherche est puissant et l’on peut même ajouter ses propres lieux. Certes toujours, le calcul d’itinéraire se montre très facile d’usage, avec notamment la suggestion des noms des localités correspondants lors de la frappe et la
possibilité de définir jusqu’à 40 étapes intermédiaires pour personnaliser son itinéraire. Certes enfin, le logiciel s’en sort bien et offre le chemin le plus rapide ?” sauf dans le cas des petites routes transfrontalières non répertoriées
(mais répertoriées par les concurrents sur le Web).Mais on regrette énormément le manque de souplesse dans la diversité des itinéraires, seul domaine où ce logiciel pourrait faire la différence avec les sites Web. Impossible, par exemple, d’afficher en même temps la route rapide et le
chemin des écoliers. De même, cet atlas ne sait pas afficher uniquement les restaurants le long du trajet… Et la seule option réellement amusante s’est révélée inexploitable : on peut écouter les étapes du voyage lues par un
robot… anglophone et incompréhensible !

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Antoine Besse