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Le côté obscur de la vidéo ?

Coque noire brillante, onze centimètres de haut, le Sony DCR-PC1000 est un peu le seigneur noir des caméscopes. Un noir qui revient à la mode chez…

Coque noire brillante, onze centimètres de haut, le Sony DCR-PC1000 est un peu le seigneur noir des caméscopes. Un noir qui revient à la mode chez Sony depuis deux ans et rompt avec la monotonie des boîtiers argentés. Pourtant, le plus surprenant vient de l’intégration de capteurs CMOS en lieu et place des traditionnels capteurs CCD. En effet, le capteur CMOS a plutôt mauvaise réputation, généralement associé aux images bruitées des webcams et des scanners d’entrée de gamme. Sony aurait-il basculé du côté obscur ? Pas vraiment. Canon a intégré cette technologie sur ses appareils reflex numériques avec succès.Le CMOS est une technologie plus récente, peu coûteuse à mettre en ?”uvre et qui a pour bénéfice de consommer l’énergie modérément et d’intégrer des circuits de traitement de l’image pour réduire les problèmes de bruit numérique. Cela permet à Sony de proposer un DCR-PC1000 muni de trois capteurs CMOS à un prix inférieur à 1 500 euros. La taille des capteurs est néanmoins minuscule (3 mm), ce qui ne sert guère leur sensibilité. Les tests montrent une bonne qualité en extérieur, cependant pas meilleure qu’un Sony PC350 qui ne possède qu’un seul capteur de 3 millions de pixels. On reproche surtout au PC1000 sa faible couverture de champ (focale de 48 mm), d’autant que son mode 16/9 n’accroît pas ce dernier, rognant même le haut et le bas de l’image comme sur les anciens modèles de la marque. L’écran est en revanche confortable avec ses 7 centimètres de diagonale au ratio 16/9. Si la présence de cet écran tactile économise des boutons sur la surface du boîtier, les pressions à répétition le salissent rapidement. Le caméscope bénéficie d’un volet d’objectif qui s’ouvre et se ferme automatiquement à l’allumage et d’un bouton Batt Info indiquant l’autonomie de batterie à la minute près. Excellent ! On regrette en revanche qu’il faille mettre l’appareil sur sa base de raccordement pour le brancher sur un ordinateur (montage par prise DV), la seule prise intégrée directement sur le caméscope étant la sortie audio/vidéo pour visionner sur un téléviseur. La cassette s’éjecte par l’arrière, autorisant l’usage du trépied pendant que l’on change de bande, mais la batterie se charge sur le caméscope. Dommage !

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Édouard Maire