À côté des avantages habituellement cités pour la photo numérique, vous découvrez dans les appareils que l’on vous propose de plus en plus de fonctions, parfois relativement importantes à vos yeux : correction des yeux rouges, redressement des images prises à la verticale, fonction panoramique, compensation d’écarts de luminosité au sein de l’image… Il s’agit là de corrections permises par une électronique et des logiciels spécifiques intégrés à l’appareil.Mais ce que vous ne voyez pas, c’est que ces ‘ moteurs de correction ‘ sont aussi de plus en plus utilisés pour compenser les défauts des optiques : ils corrigent leur distorsion géométrique, leur vignettage (assombrissement des coins), leur piqué par augmentation électronique du contraste, seulement dans les détails, et même leurs aberrations chromatiques. Si bien qu’un objectif médiocre peut ainsi apparaître bon. Mais chaque optique doit posséder un moteur de correction conçu spécialement pour ses défauts. Surtout en ce qui concerne les zooms qui doivent théoriquement bénéficier d’une correction pour chaque focale possible. Le moteur de correction étant intégré dans le corps de l’appareil, l’optique ne peut donc plus être interchangeable. À moyen terme, deux familles d’appareils à haute qualité optique risquent donc de se côtoyer : les appareils en dessous de 1 000 euros, à zoom puissant, excellents, mais mono-objectifs (compacts ou bridges) ; et ceux à objectifs interchangeables, plus volumineux, peu corrigés (une faible correction ‘ universelle ‘ peut tout de même venir renforcer le piqué), en principe reflex (mais cela nest pas lié) ; leur prix devra rester au-dessus de 1 000 euros avec un objectif de qualité comparable.
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