La mésaventure arrivée à ce technicien informatique me donne des cauchemars. Par mégarde (j’espère), il a formaté les disques durs stockant des mois de données concernant les salariés d’une grande entreprise en Alaska (lire page 6). L’ensemble a été effacé ! Après tout, qu’est-ce qui empêcherait une catastrophe informatique à l’échelle d’une banque, ici, en France, à cause de l’imprudence d’un responsable interne, ou d’une défaillance technique en chaîne ? Tous vos comptes personnels et toutes vos économies envolées en quelques secondes, disparues des serveurs centraux. Nous serions alors contraints de courir au guichet de la banque avec des piles de relevés et autres documents sur les bras pour faire valoir nos espèces sonnantes et trébuchantes. Et si c’était toute l’informatique du ministère des Finances qui tombait en rade avec destruction totale et irrémédiable… de vos avis d’imposition ? Ou les serveurs des caisses de retraites ! Fin du cauchemar… Rien de tel ne s’est produit à ce jour, du moins à cette échelle, mais je ne peux m’empêcher de songer à cette centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl dont l’un des c?”urs naurait jamais dû fondre. Malgré toutes les précautions, tout est possible…
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