Avec ce S3500, Fuji propose un bridge aux ambitions limitées. en effet, exceptions faites de sa prise en main facile, de son zoom 6x puissant et de son flash intégré discret, le S3500 manque d’atouts pour convaincre tout à fait. Sa fabrication plastique manque de finition (seul avantage : elle le rend très léger), les boutons sont mal dégrossis, l’écran et le viseur très décevants : petits, peu définis, non fidèles en cadrage et bleutés ! Côté interface, on constate un appauvrissement des menus en paramètres manuels, un mode priorité ouverture qui n’offre qu’un choix de trois diaphragmes. Enfin, le mode vidéo n’intègre pas de son et la sensibilité maximale se limite à 250 ISO… Le bilan n’est pas très flatteur. Ergonomiquement parlant, ce n’est pas terrible non plus : le zoom est toujours déployé en entier pour un encombrement maximum, la manette de mise en route autour du déclencheur se substitue à l’habituelle commande de zoom, créant la confusion et provoquant l’extinction involontaire de l’appareil. Lent au démarrage (le zoom est entièrement déployé), le S3500 se montre aussi peu réactif en position téléobjectif : l’affichage n’est pas instantané, la mise au point décroche… La qualité d’image finale reste néanmoins correcte malgré un rendu colorimétrique pas toujours fidèle. Pas trop cher, mais pas très convaincant.
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