Les chiffres sont là : la vidéo à la demande est un succès. Selon NPA Conseil et GfK, entre 1,8 et 2 millions d’actes de téléchargement de vidéos payants (VOD) ont été effectués pendant le premier semestre 2006.La VOD adopte des modèles variés pour séduire les ‘ vidéonautes ‘. Et les acteurs sont de plus en plus nombreux avec aujourd’hui TF1, TPS, Canalplay, Arte VOD, France Télévisions, M6, l’INA, Vodeo, Free, Orange, Virgin-mega et Fnac.com. Quant au contenu, on y trouve aussi bien des films, essentiellement français et américains, que des séries, des émissions de télé, des documentaires ou des reportages.Mais l’offre de vidéo en ligne est protéiforme : de la location à l’achat en passant par le visionnage gratuit. Par exemple, le site de l’INA, qui a enregistré en juillet 130 000 visiteurs par jour, propose les archives de la télévision sous forme payante ou gratuite.Si le modèle payant domine, on assiste également à l’émergence de contenus gratuits. Ainsi, TF1 ‘ offre ‘ sa série de l’été, mais entre-lardée de publicités (voir Micro Hebdo n?’ 432-433, page 4). Tout comme l’a fait la chaîne américaine abc.com, filiale de Disney, avec Lost ou Desperate Housewives.La vidéo sur Internet, c’est aussi l’incontournable Youtube, lequel affiche une audience de près de 20 millions de visiteurs uniques en juin dernier, selon Nielsen/Netrating, et annonce 100 millions de vidéos vues par jour. Sans oublier tous les autres, les Google Vidéo, Yahoo Vidéo, Dailymotion, Myspace et une flopée d’aspirants alléchés par le succès de ces petites vidéos pixélisées.En France, TF1 a lancé Wat.tv, qui s’adresse aux jeunes talents en mal de reconnaissance, et M6 met la dernière main à Wideo.fr. Quant à CNN, elle vient pour sa part d’ouvrir www.cnn.com/exchange, son service de mise en ligne de vidéo, où chacun peut s’improviser reporter, comme sur www.current.tv, la chaîne cofondée par Al Gore, l’ex-vice-président des Etats-Unis.
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