Vous vous souvenez peut-être de ce personnage d’espion en costume ultra-kitsch, ‘ retenu libre ‘ dans le Village, une localité balnéaire non identifiée, rattrapé à tout moment par un improbable ballon blanc, énorme, mou et menaçant. Vers la fin des années soixante, je regardais à la télé les épisodes du Prisonnier. Il n’y en eut que dix-sept. Je n’y comprenais rien, mais j’en retirais beaucoup. Pour moi, Numéro Six, c’était d’abord un accoutrement sorti d’on ne sait où, peut-être d’une fanfare. C’était surtout, même s’il passait son temps à fuir, un exemple de dignité : ne jamais se rendre. Pas de sourire mielleux au pouvoir. Pas de suffisance devant les faibles. Juste une ligne à tenir. Bien droite et désespérée. Et pour le reste de l’intrigue, aucune importance ! D’ailleurs, je ne me souviens pas du dénouement. Et que l’on ne vienne pas me le raconter, parce que j’ai bien lintention de revoir le tout un de ces jours… En attendant, je vais sur le Net faire mes piqûres de rappelwww.leprisonnier.net
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