Le DSC-W7 termine premier exæquo avec le Canon A620. Pour tant, ces deux appareils sont radicalement différents. Le A620 est un boîtier école pour apprendre la photo. Le W7, lui, s’adresse à ceux pour qui seul le résultat importe. Et, sur le plan résultat, il est bon. L’excellente ergonomie rassure, le cadrage est d’une rigueur remarquable… sur l’écran ( le viseur est d’une précision folklorique). Un tableau flatteur et, pour tant, le W7 n’est pas exempt de défauts : ils sont simplement contrebalancés par autant de points forts. Par exemple, il a marqué le pas sur le test de fidélité des couleurs et il a le plus mauvais résultat du banc pour ce qui est du vignettage (obscurcissement des bords de l’image). En revanche, il est devant les autres sur les tests de précision d’image. Son objectif est affublé daberrations chromatiques… mais il a de bons résultats en mesure de bruit. Le W7 est donc au final un appareil sage et bien équilibré.
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