Cet opus clôt la trilogie commencée avec Legend et poursuivie par Anniversary. Mais il n’est pas obligatoire d’avoir joué à ces deux premiers épisodes pour profiter d’Underworld et saisir à leur juste valeur la trame et les rebondissements du scénario. Une fois le premier chapitre complété, le jeu propose une compilation des temps forts des deux titres précédents.Underworld est l’occasion pour Lara Croft de se plonger une dernière fois dans son passé, et d’essayer de retrouver sa mère disparue dans la mystérieuse Avalon. Ses recherches conduiront notre héroïne à explorer les fonds de la mer Méditerranée, les côtes thaïlandaises, le Mexique, l’île norvégienne de Jan Mayen, la mer d’Andaman ainsi que la mer Arctique. Cet épisode marque un retour aux sources de la série avec une référence mythologique, en l’occurrence scandinave, et des niveaux tortueux à souhait. Les puzzles y sont nombreux et l’exploration est privilégiée par rapport aux combats, qui se révèlent d’ailleurs peu palpitants.
Un large choix de mouvements
Pour mener à bien ses missions, miss Croft bénéficie d’une palette étendue de mouvements : elle franchit seule les petits obstacles, la varappe et les sauts de cheminée sont un jeu d’enfant pour elle. Son grappin a été amélioré, et il peut désormais être utilisé pour faire des descentes en rappel ou arracher des portes ou des rochers. Des techniques qu’il faut maîtriser pour progresser dans le jeu. L’exploration constitue le c?”ur des missions, pour trouver des trésors, des reliques et surtout la sortie des endroits où elle se retrouve, en apparence, prise au piège. Pour rendre le titre plus accessible, la panoplie de Lara est enrichie d’un PDA multifonction bien utile.Question réalisation, la gymnaste Alison Carroll a prêté son corps aux séances de motion capture, et Lara Croft réalise maintenant des mouvements comme l’appui tendu renversé sans problème. Les décors jouissent de textures travaillées et d’effets de lumière sublimes. La bande-son est riche : musique d’ambiance et bruitages forment un tout cohérent. Seuls quelques bugs de collision, des problèmes de caméra et des cinématiques, où le visage de Lara Croft à l’aspect du plastique, noircissent un peu le tableau.Distillant un plaisir de jeu rare, de par sa beauté, son scénario et les défis qu’il propose de relever, ce Tomb Raider est un excellent cru. Les développeurs de Crystal Dynamics ont globalement réussi leur mission et laissent présager un futur radieux pour la pilleuse de tombes la plus populaire du jeu vidéoL’avis de la rédaction
On aime
Les graphismes sublimes, l’animation de Lara, l’aide en ligne qui évite de rester coincé, la bande-son magnifique qui sait se faire discrète quand il faut.
On naime pas
Les sauts millimétrés que compliquent parfois les soucis de caméra.
Mention très bien
A partir de 16 ans
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