Ricoh décline sa série R avec un nouveau compact élégant, cette fois-ci doté d’un zoom 7x et d’un stabilisateur. Pour cette troisième mouture, le Ricoh série R change de look : il adopte une forme anguleuse, rappelant les compacts de Nikon, qui lui confère une prise en main très agréable. La disposition des touches est bien pensée et la navigation ne pose pas de problème particulier. La finition est cependant en retrait, avec un aspect nettement peu qualitatif, tandis que l’alimentation est confiée à une batterie propriétaire, plus autonome mais moins universelle que les piles. Dommage également que le viseur ait été abandonné car l’écran est de piètre qualité malgré sa diagonale généreuse de 6,35 cm : 114 000 pixels ne suffisent pas à offrir une résolution confortable, et sa surface souple ne semble pas faite pour durer. La portée du zoom va de 200 mm en position téléobjectif, à 28 mm en position grand-angle, principal atout de ce compact qui ‘ voit ‘ plus large que ses concurrents. Ce zoom a une ouverture un peu limitée, inconvénient en partie compensé par le fait que le R3 dispose d’un stabilisateur mécanique, compensant les tremblements en poses longues. Il suffit d’enfoncer le déclencheur à mi-course pour s’apercevoir que le cadrage se décale brusquement quand le système s’enclenche, le capteur ‘ flottant ‘ ensuite pour stabiliser l’image. Ricoh a fait des progrès sur le traitement du bruit : la sensibilité de 400 ISO est utilisable sans une dégradation notable des clichés.Le stabilisateur permet d’utiliser l’appareil sans flash lorsque la lumière est insuffisante, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de compacts. Côté performances, le R3 est lent, que ce soit pour la mise en route ou la mise au point, mais il se montre ensuite réactif. Son mode rafale est performant : peu de compacts peuvent rivaliser. Les images sont de facture honnête, ce qui est un minimum pour un compact de ce prix.
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