Pourquoi les claviers ont-ils cette disposition de lettres si particulière, dénommée Azerty, plutôt que Abcde ? A cause d’un certain monsieur Sholes, coïnventeur de la machine à écrire. En 1868, constatant que les secrétaires,
bien trop rapides, faisaient s’entrechoquer les tiges en métal qui supportaient les lettres de sa machine, il modifia leur disposition pour placer les lettres les plus utilisées en anglais de part et d’autre du clavier. Le Qwerty était né et, dans
la foulée, son cousin francophone, l’Azerty. Voilà pour la petite histoire.Aujourd’hui, le problème ne se poserait plus, les touches ayant chassé les fameuses tiges en métal. Alors, pourquoi ne pas remettre de l’ordre ? Le défi a été relevé par ce premier clavier alphabétique, primé au concours Lépine
2004. Une bonne idée à première vue…Pourtant, impossible à utiliser ! En tout cas, pour les habitués du clavier Azerty, c’est-à-dire les utilisateurs d’ordinateurs (un foyer sur deux en 2004), de Minitel (7,2 millions de postes en service en 1996) ou de machines à
écrire, le réflexe Azerty reprenant très vite le dessus. Seuls les autres, et à condition qu’ils ne se servent d’aucun autre clavier (dans un cadre professionnel, par exemple), pourront l’adopter. Ce qui représente peu de gens, en vérité.Le défi sera difficile à relever. Pour s’en convaincre, on peut reprendre notre petite histoire. Dans les années 1930 aux Etats-Unis, les claviers Dvorak et Diathensor tentèrent de repenser la disposition des touches pour apporter
confort et logique. Sans succès, trop de gens s’étaient déjà habitués au Qwerty. Alors en 2004…L’avis de la rédaction
On aime
Le prix.
On n’aime pas
La fausse bonne idée.
Mention Recalé
Ce quil vous faut
PC 400 MHz
64 Mo de mémoire vive
Windows 98 et suivants
Une prise USB ou PS/2
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