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La voix de son maître

Nintendogs n’est pas à proprement parler un jeu, mais un émulateur… de chien ! Le but : acheter un chiot et l’élever, comme on le ferait…

Nintendogs n’est pas à proprement parler un jeu, mais un émulateur… de chien ! Le but : acheter un chiot et l’élever, comme on le ferait avec un véritable animal. Dix-huit races sont disponibles : du
yorkshire au golden retriever, en passant par le berger allemand ou le beagle. Les animaux sont criants de vérité, tant au niveau de la modélisation que des attitudes, ce qui les rend d’emblée attachants. Le point fort ?” et même le trait de
génie de Nintendo ?”, c’est que l’on parle avec le chien, par le biais du microphone de la DS ! Ce procédé reposant sur la reconnaissance vocale, il faut choisir un nom et le répéter une quinzaine de fois successivement pour que l’animal le
mémorise et, surtout, finisse par reconnaître la voix de son maître. Par la suite, il n’obéira d’ailleurs qu’à ce dernier, et à personne d’autre. Dès lors, il suffit d’appeler le chiot pour le voir accourir et se coller contre la vitre de l’écran
tactile. On peut alors le gratifier d’une caresse à l’aide du stylet. Puis passer à l’étape du dressage, en s’appuyant sur le même principe que pour l’apprentissage du nom. Chaque chiot est capable de mémoriser 14 consignes différentes (assis,
couché, apporte, debout, donne la patte…). Il faut aussi s’occuper du bien-être de l’animal, le laver, le nourrir, le sortir… comme s’il s’agissait d’un vrai chien. Seule entorse à la réalité, même virtuelle, le chiot ne devient jamais
adulte. En guise de consolation, il ne peut pas mourir non plus, à l’inverse d’un Tamagochi.

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Philippe Fontaine