En soi, le concept est une petite révolution : le premier caméscope triCCD à carte mémoire. Sa finition noire mate et son boîtier tout en longueur…
En soi, le concept est une petite révolution : le premier caméscope triCCD à carte mémoire. Sa finition noire mate et son boîtier tout en longueur avec un bel objectif surmonté d’un pare-soleil lui confèrent même des allures d’appareil photo. À l’intérieur, pas de cassette, mais une carte Microdrive de 4 Go capable d’enregistrer une heure de film en MPeg-2 qui délivre une définition identique au DV (720 x 576 pixels). Mais, en test, la qualité d’image est décevante pour un triCCD : la colorimétrie est constamment dominée par le magenta. Notre mire blanche filmée en laboratoire est rosée ! Idem sur les tests de terrain. La précision, elle, est correcte mais n’égale pas un Panasonic NV-GS250, d’autant que le stabilisateur d’image est peu efficace en zoom. Le mode 16/9 est en revanche convaincant puisqu’il élargit le champ latéralement, portant la focale à 37,8 mm (quasiment du grand-angle). Enfin, la sensibilité en basse lumière accuse du bruit. Le véritable intérêt de ce modèle haut de gamme (1 600 euros tout de même) réside dans sa souplesse d’utilisation. Chaque clip étant un fichier stocké sur la carte, la lecture est immédiate sur l’écran et son transfert sur ordinateur très rapide grâce à la sortie USB 2.0. Le montage des clips est possible, mais à condition de posséder un PC et d’utiliser le logiciel de montage PowerDirector Express (fourni). Les fichiers étant nativement enregistrés en MPeg-2, leur gravure sur DVD est possible sans conversion préalable. L’ergonomie du boîtier laisse un goût plus mitigé. JVC a cru bien faire en rendant la partie centrale rotative.Mais, au final, la prise en main est inconfortable, voire difficile. Il n’y a pas de viseur, mais un petit écran moulé dans la caméra. Un bouton permet de commuter rapidement en mode vidéo, photo ou dictaphone (Wav). Le mode photo atteint 5 millions de pixels et peut s’effectuer sur carte SD (non fournie). Là encore, les chiffres cachent une réalité décevante puisque les clichés manquent de piqué et la dominante magenta est omniprésente. Bref, vaut-il mieux acheter la version GZ-MC100 qui coûte 900 euros et dont la qualité d’image est